samedi 31 janvier 2009

Ma petite blessure au coeur si pur...

« A la recherche d’un temps qui n’est plus… »

A la recherche de toi au travers de nos souvenirs
A la recherche d’un émoi, qui mon cœur à l’envers, à en mourir
A la recherche de ta voix, qui mon âme par dévers, à m’en attendrir
A la recherche d’une joie, qui fût nôtre par vent de mer, à en périr

A l’amour qui ne veut, ne peut, mourir

A l’amour qui ne veut, ne peut, s’enfuir
A l’amour qui ne peut, ne veut, ailleurs s’étourdir
A l’amour qui ne peut, ne veut, ailleurs s’épanouir
A l’amour qui ne peut, ne veut, ailleurs surenchérir

A l’enfant perdu, au petit être tant chéri, lourd sur mon cœur comme un cheval mort
A l’enfant perdu, au petit voyou, à mon cher bandit, voleur de mes pensées, encore et encore…

A l’enfant perdu, à ma virgule, à ma libellule, écrin de douceur, offrande de chaleur, à toi qui chaque soir, tout près de moi, s’endort…

A toi, que j’aime de plus en plus fort, mon plus cher trésor, mon velours, ma vive douleur, de mon jardin d’Eden, toujours la plus belle fleur, va mon amour, dors !

Maman, pour son petit musclor, qu’encore et toujours, j’adore…



dimanche 25 janvier 2009

Butiner de fleur en fleur, affoler leur coeur...

« Entre mante religieuse et folle libellule »

Comme un insecte fou !
Attiré par les filaments dorés de lumière
Osant se noyer, se livrer, se pâmer, tout en faisant le fier

Comme un insecte fou !
Flirtant à tire d’aile avec mille colombes éplorées
Charmant, dardant, poignant, en aveu d’émouvantes déflorées

Comme un insecte fou !
Implorant à belle suée, de bien belles énamourées
Piégeant, ignorant, désirant, à coup d’énormes flambées

Comme un insecte fou !
Brisé par les désirs brutaux, étranglé par les plaisirs bestiaux
Laminé mais comblé, essoufflé mais aimé, plus rien d’un puceau

Comme un insecte fou !
Tournoyant au fil de ses envies, réclamant les attouchements
Homme, femme, plus rien ne lui importe, excepté l’excellent

Comme un insecte fou !
Qui ne maîtrise plus rien, si ce n’est à coups de rein
Fusion, confusion, émotion, des plaies sur ses chairs d’airain

Comme un insecte fou !
D’un geste, d’un coup, d’une circonvolution, l’émanation de la jouissance
D’un regard, d’une invite, d’une pulsion, la passion intense de la « dorésance »

Caliente
Illuna

dimanche 18 janvier 2009

NRJ contrôlée ou énergie débridée...



« Un Grimper de rideaux, façon Annapurna doré… »

Sur les chemins de Katmandou,
J’ai rencontré un homme au charme fou
Une âme aussi pure que noire, comme un coup de grisou

Sur les chemins de Katmandou,
J’ai oublié mon chagrin pour me pendre à son cou
Un fol amour, une folle nuit, goûter à la fièvre d’un voyou


Sur les chemins de Katmandou,
J’ai plané sans herbe, accro à mon beau joujou
Un peu de bestialité dans un monde trop aseptisé, surtout sois filou

Sur les chemins de Katmandou,
J’ai déifié un nouveau dieu, j’ai franchi les limites, osé le tabou
Un peu d’orgasme pour réchauffer ma vieille âme, un fantasque bijou


Sur les chemins de Katmandou,
J’ai espéré rejoindre le nirvana, j’ai tenté le diable, très loin du vaudou
Un soupçon d’ecchymose, un zeste d’overdose, l’homme et la bête, instable loup-garou

Sur les chemins de Katmandou,
J’ai aimé et j’ai été aimée, envoûtée par ses promesses, ses circonvolutions, c’est devenu flou
Un voyage dont je suis revenue plus forte, comme à l’ouverture d’une porte longtemps fermée, scotchée à l’essence de mon excentrique gourou…

Caliente
Illuna





Petite nouvelle pour braver une peine éternelle...

« Prunelle »
au milieu du chagrin, fleur providentielle

Nelle, jolie et fantasque damoiselle
Nelle, légère comme plume d’hirondelle
Nelle, espiègle telle l’ancienne ritournelle

Nelle, frondeuse et fière pucelle
Nelle, ensorceleuse et passionnelle
Nelle, fragile comme du nouveau né, la fontanelle

Nelle, parfois aimable jouvencelle
Nelle, beauté obscure comme une venelle
Nelle, souvent acide comme des zestes de citronnelle

Nelle, quelquefois déroutante mam’zelle
Nelle, virevoltante et capricieuse gazelle
Nelle, femelle à l’âme d’une onctueuse mirabelle

Nelle, belle comme les neiges éternelles
Nelle, naturelle, moitié-foudre et moitié-fusionnelle
Nelle, entre douce colombe et aguichante tourterelle

Nelle, entre l’âme prude et l’esprit rebelle
Nelle, émouvante et déchirante coccinelle
Nelle, voleuse de cœur, adorable Pimprenelle

Nelle, petite prune, Prunelle…

Maman…

Perle d'oubli ou perle de pluie...

« Aux abonnés absents, Petit Virgule, douce ponctuation d’un bonheur qui n’est plus ! »


L’absence est un buvard qui absorbe toute notre attention
L’absence est une éponge qui déborde de toutes nos émotions
L’absence est un voile qui saborde le miel de toutes nos illusions

L’absence est un mensonge qui aborde le seuil de nos confusions
L’absence est une blessure qui déborde sur l’intense de nos perceptions
L’absence est une brûlure qui se résorbe avec beaucoup de souffrance, damnation !

Maman…