dimanche 30 novembre 2008

Ciel étoilé, miel exploré, fiel dévoilé...

« Un ciel doré, empli de lucioles étoilées »

Il implore le ciel qui le couvre de ses bienfaits
Il déflore nos ciels qui découvrent l’or et ses effets

Il explore le ciel qui lui ouvre tant d’horizons
Il est le mentor de ciels pourpres en floraison

Il approche le ciel et son firmament de strass et de paillettes
Il décroche le fiel, fier amant, dont la beauté n’est point surfaite

Il s’accroche au ciel étoilé, comme un diamant brut à son collier
Il se reproche un miel édulcoré, comme un enfant brut, un écolier

Il adore sa mise en scène, s’y noie d’un plaisir, critique, christique
Il abhorre un ciel de sienne, en proie au désir, extatique, physique…

Caliente
Illuna


Passion organique et confusion orgasmique...

« Les cymbales du bonheur »

Corps chaloupé par les pulsions de la batterie
Substance alambiquée par l’influx de la musique
Chair démente, si peu clémente, pas du tout classique
Peau d’ange, entre ciel bleu et orage, toute en folie

Circonvolutions enivrantes sur fond de fièvre et de passion
Déhanchés harmonieux et fougueux, son corps pour seul horizon
Bassin doré, bel enfiévré, promesse d’une belle argumentation
Hanches harmonieuses et délictueuses, en plein conflit d’adoration

Cymbales émotionnelles de sa fugue passionnelle et son port conflictuel
Instrument d’un destin doré sur scène, que de « je t’aime » des plus charnels
Balance improvisée d’un devenir en or, la naissance d’un artiste fusionnel
Extase scénique et océan pacifique, nos cœurs tanguent à sa vue, si belle, si réelle…

Caliente
Illuna


Un trésor tout en douceur, juste pour mon coeur...

« Un vrai trésor, celui qui n’a pas de prix ! »

Je n’ai pas d’autre trésor
Que celui dont le cœur bat toujours et encore

Je n’ai pas d’autre trésor
Que celui dont la bonté resplendit plus que l’or

Je n’ai pas d’autre trésor
Que celui dont l’amour rayonne de plus en plus fort

Je n’ai pas d’autre trésor
Que celui dont la douce et tendre bestialité me déflore

Je n’ai pas d’autre trésor
Que celui dont la nigauderie m’éclate encore et encore

Je n’ai pas d’autre trésor
Que celui qu’autrefois, j’appelais mon petit Musclor

Je n’ai pas d’autre trésor
Que celui dont la blondeur me pousse à le nommer, Boucle d’or

Je n’ai pas d’autre trésor
Que celui dont l’amitié me fait siffler : « Les copains d’abord ! »

Je n’ai pas d’autre trésor
Que celui dont l’amour intense flotte autour de moi comme alors

Je n’ai pas d’autre trésor
Que celui dont la belle vie coule au plus profond de mes veines, mon bel Amor !

Caliente
Illuna


Recueil extatique, c'est physique...

« Recueil de poésie »

Réflexion dorée sur des allitérations encore édulcorées
Pensées bien troubles au seuil de ses passions fouettées
Songes éveillés et si osés au milieu d’une salle comblée

Rêveries non dénuées d’un certain idéal, sens de l’à propos
Imagination fébrile qui dénude ses charmes presque trop tôt
Recueillement effronté qui suspend l’air au fil d’un jeune sot

Sentiment en ébullition qui fouette nos vies par trop édulcorées
Raison bafouée dont le cœur ne peut se défaire, belle âme partagée
Idée qui prend racine, dont la naissance dorée est une nouvelle aube, tant espérée…

Caliente
Illuna


Source brute et dorée...

« Ma petite brute »

Féroce bête au talent plein d’amorce
Atroce félin au mérite tout en écorce

Pépite dorée dont l’art est illustre
Cristal orné d’une enveloppe frustre

Foudre empourprée d’une saveur suave
Eclair endiablé d’un musc sans entrave

Esclave révolté aux chaînes enfiévrées
Ilote surexposé à la dégaine enflammée

Bête dont la mâle essence nous éclabousse
Brute dont l’âme pleine d’innocence nous pousse

A le suivre, ainsi condamnée à l’adorer au fil de ses exploits encore quelque peu en dormance
A le suivre, ainsi mortifiée de l’idolâtrer au fil de ses expériences, de ses déjà si bien foutues et impromptues performances…

Sacré défi, mais rien n’y fit, et lorsque tout fût dit, nous décidâmes de le relever…

Caliente
Illuna



samedi 29 novembre 2008

Cacher, le plus beau fruit de nos impudeurs...

« Cacher cette extravagante épine qui rudoie nos pudeurs »
ou
« Cacher cet impudent aiguillon qui rougeoie nos ardeurs »


Cacher ce sein que je ne saurais voir sans l’envie de le titiller
Cacher cette aréole que je ne saurais désirer sans l’envie de la mordiller

Cacher cette belle pointe, petite et menue, qui hante ma vision et déchire mes passions
Cacher ce doux péché, qui me remue les sens, de bas en haut, et me jette en profonde confusion

Cacher ce tentateur, ce moqueur téton, offrande vive à nos offenses incisives, prosternation
Cacher ce tout petit nichon, un peu évocation de nos mères tentations, pécheresses pleines de frustration

Cacher cette mamelle, si mâle, qu’elle nous met à mal pour des décennies, toute sagesse définitivement bannie
Cacher ce mamelon, ce vilain petit garçon qui fleure bon, l’abandon, la contradiction, entre la douce et le plus hardie

Cacher, dessous le tissu, ce petit robert, cadeau d’anniversaire pour les jours noirs, couleur à toute nos misères, à toutes nos galères
Cacher, de votre substance, ce petit espace de liberté, si espiègle qu’il pointe à nos vies, le bout d’un nouveau né, plein de joies fortes mais hélas éphémères

Cacher cette tétine, appelante et câline, tendre et sibylline, offerte et divine, charmante ondine à nos lèvres assoiffées, à nos désirs exacerbés, à nos plaisirs endiablés
Cacher, ce bout sacré de poitrine, cet orphelin qui crie famine, qui ondule et déambule sous nos yeux comblés, sous nos folies conjuguées, sous nos soifs enfiévrées…

Cacher, car à trop le voir, plus de moi, je ne peux répondre…
Cacher car à trop d’espoir, plus de moi, je ne veux répondre…

Caliente
Illuna


L'arc-en-ciel doré, des couleurs chaudes et ambrées...

« L’arc-en-ciel »

Jet de lumière aux couleurs équateur sur nos vies un peu terne
Rai éphémère aux incantations en forme de cœur sur nos envies en bernes

Rayon en sphère, rayon à la chaude atmosphère autour de nos folies, on se prosterne
Arc émotionnel de nos étourderies, parc confusionnel de nos espiègleries, plus de baliverne

Gerbe de feu pour femmes averties, pour maîtresses abasourdies, en léger post-moderne
Giclée fusionnelle pour belles endormies, pour celles étourdies, dieu, comme il nous gouverne

Jaillissement d’un beau bleu, celui de ses yeux, moquerie de ses délicieux cernes
Ejaculation divine, puits de tentation, par lui, ébahie, alourdie, doux miel en caverne

Fécondation in-vitro de nos oreilles, sa substance anoblie, encore, et toujours nous consterne
Sublimation intra-muros sans pareille, sa chair alanguie, entre chacune de nous, vient et alterne…

Caliente
Illuna


Son ombre mordorée plane sur nos vies...

« Ombre et Lumière »

Comme l’arbre avec la terre !
Comme le bateau avec la mer !

Comme l’or et le fer !
Comme le sel et l’amer !

Comme l’orgueil et le fier !
Comme le paradis et l’enfer !

Comme les éclairs et le tonnerre !
Comme les ennuis et les galères !

Comme le sang et l’artère !
Comme le secret et le mystère !

Comme la sœur et le frère !
Comme l’eau et la gouttière !

Comme le rouge et la colère !
Comme la femme et la guêpière !

Comme la paix et la guerre !
Comme l’argent et l’héritière !

Comme le vent et la montgolfière !
Comme le charme et la lavandière !

Comme le plaisir et le pervers !
Comme le désir et l’incendiaire !

Comme le poing et la vipère !
Comme le poison et la meurtrière !

Comme le bijoux et la perlière !
Comme la fleur vierge et la belle rosière !

Caliente
Illuna



Les bienfaits éternels, des perles d'une pluie dorée...

« La fontaine des songes éternels »

Pluie magique aux bienfaits solennels
Source pudique aux effets exceptionnels

Eau nostalgique aux concepts extra-sensoriels
Goutte à goutte hypnotique aux préceptes fusionnels

Ondée fantasmagorique à l’imaginaire passionnel
Flux et reflux épique aux pensées pleines d’étincelles

Marée pacifique aux va-et-vient des plus émotionnels
Parfum dithyrambique aux charmes des plus essentiels

Flot mirifique telle une corde d’abondance exponentielle
Puits cyclique dont l’eau, source de toute vie, est originelle

Jardin d’Eden hystérique aux effluves magiques et rebelles
Oasis ou Alhambra féerique aux rêves encore plein d’elles (*)

Doré, fée des temps modernes, un peu Morgane, un peu Viviane
Doré, magicien de nos épidermes, un peu Aladin, un peu Merlin…

Caliente
Illuna

(*) elle = sous-entendu, la bête, la bête dorée…


La petite mort du soleil...

« Sommeil éternel au pied des femelles »

Il est mort le soleil quand tu m’as quittée
Il est mort sans pareil, plus jamais à mes côtés

Il est mort, son ombre veille, plein d’abîmes écœurés
Il est mort, en sommeil, voile sur les cimes enneigées

Il est mort, plus d’écueil, sa belle lame s’est brisée
Il est mort, je porte le deuil, de sa belle âme tant aimée

Il est mort, sans plus d’orgueil, divin ménestrel estampillé
Il est mort, quelques lignes en recueil, astre bien trop adoré

Il est mort, dans le plus simple appareil, sa peau ambrée
Il est mort, que l’on me réveille, où est donc sa chair dorée ?

Il est mort le soleil et ma soif ne sera plus jamais étanchée
Il est mort le soleil et ma faim ne sera plus jamais rassasiée…

Il est mort, et pour simple écueil, sur mes souvenirs, je porte un regard anobli
Il est mort, et plus rien, je ne cueille, sur mes songes, je grave ses sillons alourdi
Il est mort, tombée de l’arbre, la feuille, sur mes rêves, je glisse un voile assombri
Il est mort, plus jamais, il ne m’effeuille, sur mes désirs, je goûte un miel appauvri
Il est mort, son parfum chèvrefeuille hante d’anciens plaisirs, je dénote un ciel alangui
Il est mort, bien que m’y faire, je ne veuille, de lui toujours m’étourdir, je pleure un amour interdit…

Caliente
Illuna


vendredi 28 novembre 2008

Son art nous dévore...

« La passion de son art »

Enfermé dans une bulle dont la soie nous inonde
Lové dans l’écume dont les folles eaux abondent

Niché la source d’un péché à l’ivresse vagabonde
Perché au firmament, tel offrande emplie de bonnes ondes

Ensorcelé au divin écrin de sa passion, exquise et gironde
Envouté par le miel intuitif et créatif, belle âme si féconde

Espéré par toutes, sollicité tel le nirvana, il nous dévergonde
Désiré de toute part, il résiste, il persiste, son charme abonde

Et nos oreilles, par ses bienfaits, sont ainsi de plus en plus fécondes
Et nos lèvres, par ses bouleversants essais, sont de plus en plus rubicondes

Caliente
Illuna


jeudi 27 novembre 2008

D'avantage en avantage...

« Quelques avantages, dont il faut que je vous parle »
ou
« Quelques ravages, beaux comme des ciels d’orage »


Le miel de cœur à l’ouvrage
La peur en son ventre, en partage

Les belles rondeurs, pas très sage
Les belles rougeurs, nous prenant, en otage

La beauté sans la laideur, pas de carnage
La merveille des langueurs, et nous, sans âge

Le fier noceur, si émouvant azurage
Le fougueux bretteur, si affolant échouage

L’homme plein d’honneur, tire avantage
La bête de scène, pas d’erreur, si bel arrivage

Caliente
Illuna


Bête de scène...

« Cheval fou, gonflé d’orgueil »

Tu poudres l’espace de ta fièvre
Tu agites les délices de ta crinière

Tu mystifies l’étendue de nos envies
Tu multiplies les déconvenues de nos folies

Tu ondules ta substance avec fougue
Tu stimules ta bestialité par vague

Tu allonges ta foulée par touche débridée
Tu prolonges le plaisir par note hurlée

Tu donnes et reprends, nos cœurs sont en sang
Tu abandonnes et l’on prend, nos peurs dans le vent

Tu bascules dans le mystique avec nos ovations
Tu bouscules le christique avec des incantations

Tu cernes nos doutes, et nous en délivre, dépravation
Tu fermes nos routes, et à toi, nous ramène, dégustation

Fou, libre, ruant dans les brancards, cheval indompté
Fou, libre, les sabots claquant au vent, étalon que l’on rêve bien monté
Fou, libre, les naseaux festoyant, fringuant, mustang, de nous , tant adoré
Fou, libre, les prunelles osant, sur nos détresses se posant, bel équidé, si désiré
Fou, libre, les crins nous affolant, divin, pur-sang distingué, destrier par nos diableries, presque affolé, enfiévré…

Caliente
Illuna


Compromission dorée

« De la séduction à l’adoration »
ou
« De la confusion à l’extrême onction »
ou
« De l’addiction à la soumission »


Un peu de Morrison en lui, beaucoup de frissons en nous
Un peu de bohême en lui, autant de « je t’aime » en nous

Un peu de fièvre en lui, et tant de lèvres offertes à son culte
Un peu de mystère en lui, et nous, d’être fière et tumulte

Un peu de suée sur lui, beaucoup de comblée en nos rangs
Un peu d’hormone mâle autour de lui, et nous, tout de sang

Un peu de révolte après lui, et nous, en mode récolte, comblée
Un peu désinvolte, c’est tout lui, et nous d’en redemander, scotchée

Un peu d’offrande à ses contours, et tant d’attente de notre part
Un peu de sarabande à ses atours, bête élégante, il hante nos remparts

Un peu de dorure en ses parures, et nos échancrures, pour lui de s’ouvrir
Un peu d’ordure en lui, fioriture, et nos blessures, pour lui d’en souffrir

Un peu d’âme, un peu de larme et nos armes de s’envoler, soumises
Un peu artisanale, un peu mélodrame, d’un rien il nous désarme, conquises

Un peu, si peu et nos réactions sont avec lui, alunissons
Un peu, si peu et nos passions sont pour lui, douces pâmoisons

Caliente
Illuna






mercredi 26 novembre 2008

Un peu, beaucoup mais en fait, jamais assez...

« De miette en miette » ou « Les parcelles éternelles »

Des miettes de lui, des auréoles de son talent
Des miettes de lui, des zestes du bel ardent
Des miettes de lui, des parcelles d’un insolent
Des miettes de lui, et l’automne a un goût de printemps
Des miettes de lui, et l’enfer devient un paradis charmantDes miettes de lui, et le froid bleuté nous frôle en fol amant

Des miettes de lui, dégoulinant, perturbant, émouvant
Des miettes de lui, luisant, longeant, plongeant, se noyant
Des miettes de lui, innovant, essayant, osant, se trompant
Des miettes de lui, espérant, attendant, donnant, partageant
Des miettes de lui, s’offrant, séduisant, domptant, blessantDes miettes de lui, nous spoliant, nous implorant, bouleversant



Des miettes dorées, scintillantes, dans les travées
Des miettes ambrées, brillantes, dans les allées
Des miettes givrées, exfoliantes, dans ses données
Des miettes timbrées, exubérantes, dans ses penséesDes miettes mordorées, affolantes, dans nos vies rêvées…



Des miettes, rien que des miettes… mais dorées…

Caliente
Illuna








lundi 24 novembre 2008

Ombre ambrée aux jets de lumière dorée...

« Sacrifice, entre chair et sang »

Troubadour ou trouvère, parfois ton sort me désespère…
Ombre ou lumière, toujours de ton art, tu persévères…
Trouble ou amer, souvent d’amour, tu nous inondes, par devers…

Chevaliers des temps modernes
Sur ton chemin, gentes dames se prosternent

Nobliau outrageux autant qu’orgueilleux
Sur ton chemin, tant de belles dames au teint soyeux

Damoiseau osant et de lui se moquant
Sur ton chemin, nobles donzelles de toi, rêvant

Seigneur des nymphes autant que des limbes
Sur ton chemin, damoiselles aux seins de nimbes

Cavalier preux, simple et courageux
Sur ton chemin, des oiselles aux dorés cheveux

Paladin se baladant, altier et conquérant
Sur ton chemin, inestimables femelles, te désirant

Autant te le dire, tout de suite…
L’ordre des templiers n’est plus ce qu’il était…
Autrefois, sur l’autel, béatifié et sanctifié,
De nos jours, à l’hôtel, mortifié et sacrifié…
Sang de taureau, bien trop près de l’anneau…
Sang du tout beau, bien trop fier en arceau…

Caliente
Illuna


dimanche 23 novembre 2008

Rugir de plaisir auprès des contours dorés...

« Le rugissement de la bête, entre force et fêlure, entre féline et fête »

Il insuffle la vie jusqu’à l’entame de la folie
Il souffle le chaud et froid jusqu’en « Absurdie »

Il regorge d’envies, de plus en plus fatales, à nos vies
Il fustige les orgies, nous décline une onctueuse agonie

Il dynamise la houle, au fil de ses marées, nous bonifie
Il hypnotise la foule, la rend ainsi de plus en plus enhardie

Il convie à une grand messe, ses plus fidèles amies
Il dévie nos besoins premiers vers d’adorables coquineries

Il brise nos émois pudiques et leur inflige des choix plus critiques
Il s’avise de nos abandons, les rend plus spasmodiques, angéliques

Il étend son pouvoir, de son enivrante calligraphie, sur nos cartographies
Il entend battre nos cœurs dans le noir, nuit sans parodie, nuit d’extasie

Il lutte au moyen de charmes déloyaux pour assouvir son règne, ses lubies
Il débute avec des armes fatales, nobliau, pour s’ouvrir duègne, ses baronnies

Il se proclame roi d’un monde où les femmes se consument avec espièglerie
Il s’exclame et notre foi s’inonde d’un homme dont notre éternelle soif, se veut inassouvie…

Caliente
Illuna


La belle "dorée" qui comble nos oreilles...

« Il regorge de maints désirs encore inassouvis,
comme d’autres s’égorgent à plaisir et à loisir »


Les ailes déployées, la voix lyrique, belle et si émouvante envolée
Des belles éplorées, le cristal lubrique, se rit de la singulière outragée

Les rives abordées, la tessiture si caractéristique se joue de nos âmes énamourées
Des femelles implorées, le diamant brut et cyclique se plaît à les déflorer, bafouées

Les foudres libérées, le musicien épique nous soumet à son art, frustrées et adorées
Des éternelles explorées, la substance dorée et sphérique, conquiert chacune de nos allées

Les tempêtes déchaînées, l’artiste caustique jase nos dernières résistances, soumises et brisées
Des dentelles dévoilées, l’or magique, féerique, s’insinue facile et nous estime ainsi comblées

Les orages chevauchés, le bel canto peu académique longe nos silhouettes, frôlées et froissées
Des donzelles violées, par un inestimable cantique, enfin de son talent, achevées et sublimées

Caliente
Illuna


samedi 22 novembre 2008

La saveur du bonheur, belle et bien dorée...

« Petite halte, pour goûter au bonheur »

Le bonheur a de bien jolies couleurs
Le bonheur a un esprit charmant et frondeur
Le bonheur a un sens interdit face au malheur

Le bonheur est un fieffé jouisseur
Le bonheur est parfois un vrai glandeur
Le bonheur est aussi un sacré noceur

Le bonheur a un sourire très farceur
Le bonheur a, à sa boutonnière, de jolies fleurs
Le bonheur a parfois droit à quelques erreurs

Le bonheur est un nid de gouailleurs
Le bonheur est un mec qui a du cœur
Le bonheur est une pâtisserie pleine de saveurs

Le bonheur est doré, sucré, salé, comblé, je me meurs
Le bonheur est doré, adulé, adoré, admiré, j’en ai bien peur
Le bonheur est doré, copié, envié mais jamais ignoré, quelle horreur
Le bonheur est doré, encensé, énamouré, il m’émeut, et parfois, j’en pleurs…

Caliente
Illuna


vendredi 21 novembre 2008

Julien et le reste du monde...


« Un, mais quel un ! »

Un parmi tant d’autres, rien qu’à l’énoncé, j’ai des difficultés avec ce principe vieux comme le monde et donc si banal

Un parmi les autres, cela ne me sied guère non plus, comme si j’étais affligée d’une perte considérable de capital

Un avec les autres, oui, bien sûr, nul ne vit seul, totalement isolé mais pourquoi cela m’inflige soudain un bien petit moral ?

Un loin au dessus des autres, un si grand talent qu’il ne peut, ni ne veut craindre l’ombre d’aucun autre talent, soyons libéral

Lui et rien d’autre, là enfin, je me sens un peu plus en terrain connu, je me sens bien, même si j’ai d’autres belles amours au grand bal

Lui, plus que tout autre, enfin une formule qui n’exclut pas les autres mais qui lui dessine des contours artistiques et charismatiques, tout à fait fatals

Lui, qui me rend toute autre, toute chose, à son écoute, à sa suite, à ses pulsions, j’oscille entre précipices et hauteurs, je deviens plus que jamais intersidérale…

Caliente
Illuna

jeudi 20 novembre 2008

La voie dorée pour une voix en or...

« Frisson, douce contribution de mon corps, en réponse à tout ton or »

Entre violon et violence
Entre passion et patience

Entre légion et légende
Entre frisson et friande

Entre émotion et « émouvance »
Entre pulsion et pénitence

Entre dévotion et envoûtante
Entre compassion et comparante

Entre blessée et blessante
Entre aimée et aimante

Entre adoré et adorable
Entre adulé et admirable

Entre exception et acceptation
Entre pénétration et capitulation

Entre deux mots hurlés, ta voix brûlée
Entre deux mots susurrés, ta tessiture frustrée
Entre deux mots feutrés, ta gorge idolâtrée
Entre deux mots inspirés, ton son pur et adoré
Entre deux mots insufflés, ta belle œuvre dorée

Caliente
Illuna


La bénédiction dorée...

« La passion selon Saint-Julien »

La passion, une voix qui s’élève
La passion, un chant qui envoûte

L’émotion, une mélodie qui brille
L’émotion, une panoplie qui scintille

La consolation, un cœur qui bat alunissons
La consolation, une sœur qui là, est frisson

Les pulsions, un manège que rien n’arrête
Les pulsions, un solfège qui ne s’apprête

Les divagations, un cri rauque dans la nuit
Les divagations, des ribaudes qu’on ne fuit

Les explorations, un partage divin sans nom
Les explorations, une part d’ange défie son nom

Les palpitations, une osmose qui presque tout ose
Les palpitations, une rose, divine et sublime overdose

L’adoration, une enveloppe charnelle avec des amorces éternelles
L’adoration, une approche exceptionnelle de ses belles ritournelles

Caliente
Illuna


Sexy Lady more than sexy body or sexy mystery...

« Entre sexe parade et sexe bravade »

Dépravée à ton corps défendant
Ensanglantée à ton corps défendu

Laminée à ton corps bien alléchant
Enflammée à ton corps si bien fichu

Comblée à ton corps sexy s’exclamant
Lovée à ton corps sexe qui ne s’exclut

Cajolée à ton corps m’éclaboussant
Câlinée à ton corps en éclat d’obus

Cernée à ton corps s’enflammant
Cinglée à ton corps d’enfant si ému

Brûlée à ton corps ondulant et irradiant
Passionnée à ton corps adulé au désir ardu

Idolâtrée à ton corps miroitant et jouissant
Adorée à ton corps de roi si joliment charnu

Explosée à ton corps aux drames si diffament
Implorée à ton corps au charme sciemment diffus

Enamourée à ton corps amant, d’orgueil se gonflant
Ecartelée à ton corps ému, orgue nu, pointu et si goulu

Caliente
Illuna




mercredi 19 novembre 2008

Entre foudre et poudre dorée...

«Tandis que… »

Il implore le ciel et le firmament de son divin talent
Tandis que,
J’explore le miel et le filament de mon putain d’amant

Il vit là haut, comblé, dans un monde, bien plus beau
Tandis que,
Je survis ici bas, plombée, bien trop ronde, rien de nouveau

Il affine l’exquis et dément pouvoir de ses impudents élans
Tandis que,
Je me confine amante à ne voir que ses imprudents soleils levants

Il se parle à lui-même, entre rire et anglais, pour une plus grande clarté
Tandis que,
Je me parle à moi-même, de lui au charme, so british, mon bel écartelé

Il étale et pavane les sillons magiques de ses affolants et insolents pacifiques
Tandis que,
Je m’affale et me vanne sur ses papillons christiques de plus en plus fatidiques

Il dessine l’œuvre charnelle qui peu à peu, nous enferme et nous enflamme
Tandis que,
J’hallucine des preuves passionnelles, qui font de nous, d’éternelles femmes

Il plane, mi-esthète, mi-éphèbe dans des sphères théâtrales et intersidérales
Tandis que,
Je me condamne mi-fête, mi-bête dans une atmosphère des plus fatale et banale

Il libère la foudre et la fougue de ses vingt ans, tel un preste cheval fou
Tandis que,
Je vénère la poudre dorée qui bouge mes quarante ans, et le reste, je m’en fou !

Caliente
Illuna





dimanche 16 novembre 2008

Petit blues westernien...

« Petits plaisirs un peu à l’Ouest »

Qui le long de ses désirs féminins n’a jamais rêvé de prendre un certain James West, fort bel agent secret, dans ses filets ?
Qui n’a jamais songé à être en détresse afin que galant cow-boy ne prenne sa défense, avec style, noblesse de cœur et du plus bel effet ?

Qui n’a cessé d’espérer le long de ce divin feuilleton d’être secourue par ses mains agiles, vaillantes et efficaces, et qui sur nous laisseraient alors de fort belles traces ?
Qui n’a exulté lors de ses cascades, de ses fanfaronnades, lors de ses galéjades avec son comparse Arthémus et souhaité que cela perdure encore, pour de tels as ?



Car, il me faut bien l’avouer, une telle plastique est d’évidence, loin de me laisser insensible
Car, il me faut bien le reconnaître, ses mouvements athlétiques ont sur moi, valeur indéfectible

Car, il me faut bien l’envisager, sa beauté charismatique, m’enveloppe de désirs inavouables
Car, il me faut bien l’admettre, ses prises de risques critiques surnagent dans mes souvenirs, avec des effets de plus en plus inévitables

Fan, je suis restée totalement énamourée au fil des ans
Fan, je suis comblée, de beaux DVD, plein de tes plans
Fan, je suis animée de douces pensées allant en se sublimant
Fan, je suis troublée par des songes « westerniens » très excitants


Des réminiscences qui m’ont aussi relancée vers les Lancer
Famille mythique à mes yeux, moins sans doute, pour le grand public
Famille où s’activait un certain Johnny Madrid, l’un des fils Lancer
Des réminiscences d’un autre physique, à ma substance, tout aussi fatidique


Des envies de retomber en enfance, de longer les prairies du ranch L
Johnny ou le pouvoir de me faire planer en toute innocence, de me faire croire que je suis éternelle
Johnny ou un cavalier émérite, qui par sa nonchalance me court-circuite et à mes jeunes années, redonne des ailes
Des envies de savourer en toute indifférence, ce temps où j’avais l’impudeur d’oser me trouver belle




Des retours en arrières qui sont comme des étoiles au firmament des souvenances
Famille où l’impétuosité du jeune homme faisait merveille, délices charismatiques
Famille où son impudence et sa fougue vous fouettaient les sens, de lui, boulimique
Des retours en ces nostalgies d’antan, de celles qui vous réchauffent encore, étrange transe…

Caliente
Illuna







Une certaine vision de "Laisse tes mains sur mes hanches"...

« Laisse faire la vie »

Laisse ta charmante empreinte sur ma vie
Laisse des traces enivrantes sur mes envies

Laisse tes désirs les plus fous sur ma folie
Laisse tes rêves se fondrent en mon « absurdie »

Laisse ta musique longer ma douce alchimie
Laisse tes contours christiques charmer une étourdie

Laisse tes paradis adoucir mes enfers, si bien blottie
Laisse tes violences rencontrer mon impatience, bénie

Laisse des miettes d’amour frôler mes coquetteries
Laisse tes mots envahir l’espace déchiré de ma dyslexie

Laisse ton univers troublant butiner ma terre de nostalgie
Laisse tes effronteries s’exprimer librement avec féerie

Laisse ta féminité plonger dans l’indécence de mes énergies
Laisse ta part d’ange s’insurger de mes incroyables diableries

Laisse tes démons s’exprimer, aux confins de mes forfanteries
Laisse tes soleils dorés inonder mes ciels de lunes, allégorie

Laisse ta voix embellir l’espace, lui donner les couleurs de la galanterie
Laisse ton art conquérir nos substances, leur livrer ton cœur sans facétie

Laisse nous t’aimer sans te méfier
Laisse nous t’adorer sans te cacher
Laisse nous t’espérer sans t’asphyxier
Laisse nous t’idolâtrer sans t’en soucier…

Caliente
Illuna


mercredi 12 novembre 2008

Bien fière allure, il a, nanti de ses belles dorures...

« Un peu d’espoir au creux des larmes »

Dans toutes les larmes s’attarde un espoir
Dans toutes les peines se niche un amour perdu

Dans toutes les douleurs s’abrite un espoir
Dans toutes les blessures se cache un baiser déçu

Dans toutes les détresses surnage un espoir
Dans toutes les langueurs siège un cœur à nu

Dans toutes tes dorures surgit un fol espoir
Dans toutes tes échancrures sévit un bonheur tel qu’on l’a voulu !

Caliente
Illuna