«Tandis que… »
Il implore le ciel et le firmament de son divin talent
Tandis que,
J’explore le miel et le filament de mon putain d’amant
Il vit là haut, comblé, dans un monde, bien plus beau
Tandis que,
Je survis ici bas, plombée, bien trop ronde, rien de nouveau
Il affine l’exquis et dément pouvoir de ses impudents élans
Tandis que,
Je me confine amante à ne voir que ses imprudents soleils levants
Il se parle à lui-même, entre rire et anglais, pour une plus grande clarté
Tandis que,
Je me parle à moi-même, de lui au charme, so british, mon bel écartelé
Il étale et pavane les sillons magiques de ses affolants et insolents pacifiques
Tandis que,
Je m’affale et me vanne sur ses papillons christiques de plus en plus fatidiques
Il dessine l’œuvre charnelle qui peu à peu, nous enferme et nous enflamme
Tandis que,
J’hallucine des preuves passionnelles, qui font de nous, d’éternelles femmes
Il plane, mi-esthète, mi-éphèbe dans des sphères théâtrales et intersidérales
Tandis que,
Je me condamne mi-fête, mi-bête dans une atmosphère des plus fatale et banale
Il libère la foudre et la fougue de ses vingt ans, tel un preste cheval fou
Tandis que,
Je vénère la poudre dorée qui bouge mes quarante ans, et le reste, je m’en fou !
Caliente
Illuna
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