« Cheval fou, gonflé d’orgueil »
Tu poudres l’espace de ta fièvre
Tu agites les délices de ta crinière
Tu mystifies l’étendue de nos envies
Tu multiplies les déconvenues de nos folies
Tu ondules ta substance avec fougue
Tu stimules ta bestialité par vague
Tu allonges ta foulée par touche débridée
Tu prolonges le plaisir par note hurlée
Tu donnes et reprends, nos cœurs sont en sang
Tu abandonnes et l’on prend, nos peurs dans le vent
Tu bascules dans le mystique avec nos ovations
Tu bouscules le christique avec des incantations
Tu cernes nos doutes, et nous en délivre, dépravation
Tu fermes nos routes, et à toi, nous ramène, dégustation
Fou, libre, ruant dans les brancards, cheval indompté
Fou, libre, les sabots claquant au vent, étalon que l’on rêve bien monté
Fou, libre, les naseaux festoyant, fringuant, mustang, de nous , tant adoré
Fou, libre, les prunelles osant, sur nos détresses se posant, bel équidé, si désiré
Fou, libre, les crins nous affolant, divin, pur-sang distingué, destrier par nos diableries, presque affolé, enfiévré…
Caliente
Illuna
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