« Sommeil éternel au pied des femelles »
Il est mort le soleil quand tu m’as quittée
Il est mort sans pareil, plus jamais à mes côtés
Il est mort, son ombre veille, plein d’abîmes écœurés
Il est mort, en sommeil, voile sur les cimes enneigées
Il est mort, plus d’écueil, sa belle lame s’est brisée
Il est mort, je porte le deuil, de sa belle âme tant aimée
Il est mort, sans plus d’orgueil, divin ménestrel estampillé
Il est mort, quelques lignes en recueil, astre bien trop adoré
Il est mort, dans le plus simple appareil, sa peau ambrée
Il est mort, que l’on me réveille, où est donc sa chair dorée ?
Il est mort le soleil et ma soif ne sera plus jamais étanchée
Il est mort le soleil et ma faim ne sera plus jamais rassasiée…
Il est mort, et pour simple écueil, sur mes souvenirs, je porte un regard anobli
Il est mort, et plus rien, je ne cueille, sur mes songes, je grave ses sillons alourdi
Il est mort, tombée de l’arbre, la feuille, sur mes rêves, je glisse un voile assombri
Il est mort, plus jamais, il ne m’effeuille, sur mes désirs, je goûte un miel appauvri
Il est mort, son parfum chèvrefeuille hante d’anciens plaisirs, je dénote un ciel alangui
Il est mort, bien que m’y faire, je ne veuille, de lui toujours m’étourdir, je pleure un amour interdit…
Caliente
Illuna
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