dimanche 23 novembre 2008

Rugir de plaisir auprès des contours dorés...

« Le rugissement de la bête, entre force et fêlure, entre féline et fête »

Il insuffle la vie jusqu’à l’entame de la folie
Il souffle le chaud et froid jusqu’en « Absurdie »

Il regorge d’envies, de plus en plus fatales, à nos vies
Il fustige les orgies, nous décline une onctueuse agonie

Il dynamise la houle, au fil de ses marées, nous bonifie
Il hypnotise la foule, la rend ainsi de plus en plus enhardie

Il convie à une grand messe, ses plus fidèles amies
Il dévie nos besoins premiers vers d’adorables coquineries

Il brise nos émois pudiques et leur inflige des choix plus critiques
Il s’avise de nos abandons, les rend plus spasmodiques, angéliques

Il étend son pouvoir, de son enivrante calligraphie, sur nos cartographies
Il entend battre nos cœurs dans le noir, nuit sans parodie, nuit d’extasie

Il lutte au moyen de charmes déloyaux pour assouvir son règne, ses lubies
Il débute avec des armes fatales, nobliau, pour s’ouvrir duègne, ses baronnies

Il se proclame roi d’un monde où les femmes se consument avec espièglerie
Il s’exclame et notre foi s’inonde d’un homme dont notre éternelle soif, se veut inassouvie…

Caliente
Illuna


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