samedi 29 novembre 2008

Cacher, le plus beau fruit de nos impudeurs...

« Cacher cette extravagante épine qui rudoie nos pudeurs »
ou
« Cacher cet impudent aiguillon qui rougeoie nos ardeurs »


Cacher ce sein que je ne saurais voir sans l’envie de le titiller
Cacher cette aréole que je ne saurais désirer sans l’envie de la mordiller

Cacher cette belle pointe, petite et menue, qui hante ma vision et déchire mes passions
Cacher ce doux péché, qui me remue les sens, de bas en haut, et me jette en profonde confusion

Cacher ce tentateur, ce moqueur téton, offrande vive à nos offenses incisives, prosternation
Cacher ce tout petit nichon, un peu évocation de nos mères tentations, pécheresses pleines de frustration

Cacher cette mamelle, si mâle, qu’elle nous met à mal pour des décennies, toute sagesse définitivement bannie
Cacher ce mamelon, ce vilain petit garçon qui fleure bon, l’abandon, la contradiction, entre la douce et le plus hardie

Cacher, dessous le tissu, ce petit robert, cadeau d’anniversaire pour les jours noirs, couleur à toute nos misères, à toutes nos galères
Cacher, de votre substance, ce petit espace de liberté, si espiègle qu’il pointe à nos vies, le bout d’un nouveau né, plein de joies fortes mais hélas éphémères

Cacher cette tétine, appelante et câline, tendre et sibylline, offerte et divine, charmante ondine à nos lèvres assoiffées, à nos désirs exacerbés, à nos plaisirs endiablés
Cacher, ce bout sacré de poitrine, cet orphelin qui crie famine, qui ondule et déambule sous nos yeux comblés, sous nos folies conjuguées, sous nos soifs enfiévrées…

Cacher, car à trop le voir, plus de moi, je ne peux répondre…
Cacher car à trop d’espoir, plus de moi, je ne veux répondre…

Caliente
Illuna


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