« Hier, et pourtant, si loin déjà… »
Hier encore, insouciante, je frôlais la soie de tes oreilles, je caressais ton corps
Hier encore, insolents, nous nous plaisions à ignorer autant qu’à braver la mort
Hier encore, comme des enfants, nous pensions pouvoir nous jouer des coups du sort
Hier encore, innocents, nous osions affoler quant ce n’était provoquer, la vie de tout bord
Hier encore, je t’aimais, tu m’aimais, à nous deux, nous nous sentions incroyablement forts
Hier encore, je jubilais de ta présence qui m’offrait une fausse impression d’éternité, mais j’avais tort
Hier encore, je chérissais ton corps, le creux de tes pattes mélangés à mes doigts, en parfait accord
Hier encore, je m’attendrissais du moindre de tes gestes, je m’extasiais sur ta douce peau, couleur bouton-d’or
Hier encore, je t’appelais musclor, mon matador, monsignor, mon ténor mais surtout, mon cher trésor
Hier… c’était le bonheur…
Et aujourd’hui, je n’ai que mes yeux pour te pleurer et une charmante Prunelle pour m’enchanter mais survivre à ton absence n’est guère chose aisée, le silence m’étouffe, la saccade de ton souffle me manque, ce souffle de vie qui alternait et régulait ma vie… que faire sans toi, si ce n’est accepter l’inacceptable, essayer, tenter de survivre…
Maman… qui ne peut, ni ne veut t’oublier…
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