« Et cet air qui hante, ce qu’il reste de ma vie »
Le joueur de flûte,
Se conduit avec séduction tout comme une pute,
Se méconduit avec précaution poursuivant un but !
Le joueur de flûte,
Se contente de nous attirer dans ses filets christiques,
Nous sustente afin de nous happer à des fins mystiques !
Le joueur de flûte,
Enchante notre gorge d’un chant odieux mais si délicieux,
Enferme nos âmes au fil du méchant, délictueux, pernicieux !
Le joueur de flûte,
Lorgne vers nos chairs pour mieux nous ensorceler,
Guette vers nos airs hébétés pour mieux nous bercer !
Le joueur de flûte,
Nous culbute, le bon se meurt aux abords de son pouvoir,
Nous défroque, nos soupçons s’envolent, s’endort l’espoir !
Le joueur de flûte,
Implose nos volontés, il adore nous posséder autant que de nous déposséder…
Explose nos identités, il arbore un sourire cependant que de nous louvoyer, nous dévoyer…
Le joueur de flûte,
Trouve le repos dans nos esprits tourmentés, lorsqu’il les imprime,
Entrouvre bien trop tôt nos pensées violentées, lorsqu’il les supprime !
Le joueur de flûte,
Nous offre des illusions bien au-dessus de nos pauvres moyens,
Nous donne la confusion, sans le sous, capte les pauvres citoyens !
Le joueur de flûte,
N’a aucun préjugé de sexe, de race ou de religion, sa foi fait loi !
N’a de cesse de nous jauger, prétexte, espace ou effusion, sa loi fait foi !
Car si à son approche, à son écoute, tout, ici bas, se meurt…
Mais il n’est plus douce mort, que celle qui ouvre son cœur,
Partage nos errements et nos serments durant quelques heures,
Partage nos sentiments introduisant dans nos vies, une si belle erreur…
Caliente
Illuna
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