« De ce temps qui passe, qui nous dépasse mais jamais ne trépasse »
Ce poème me vient tant de Virgule que de Julien, entre mort pensive et mort lascive…
De ce temps qui n’est plus tout à fait à l’ordre du jour
De ce temps qui m’est si cher pour ses si beaux détours
De ce temps qui m’importe au moins autant que l’amour
De ce temps qui m’offre encore un peu d’espoir aux alentours
De ce temps où l’abîme le plus obscur abritait une bluette
De ce temps où la rime se poudrait le nez pour conter fleurette
De ce temps où la belle mine ne cachait pas les temps de disette
De ce temps où la frime n’était pas de mise, charme et midinette
De ce temps, si doux, si délicieux à mon cœur, si fragile fleur
De ce temps, si flou, si soucieux des honneurs, de si belles erreurs
De ce temps, si fou, si délictueux à mes aigreurs, si onctueuses heures
De ce temps, si filou, si capricieux à mon bonheur, si estimable noceur
De ce temps, qui s’enfuit déjà, entre jardins d’antan et jadis, hier encore
De ce temps, qui s’encourt là-bas, entre autrefois et naguère, hier s’endort
De ce temps, qui s’en va loin au-delà, entre auparavant et d’anciens temps, amour à mort
De ce temps, qui s’échappe par delà, entre anciennes heures et temps perdus, vieil accord
De ce temps que mes yeux pleurent
De ce temps dont mes vieilles envies s’abreuvent
De ce temps que mon âme cherche, en vain, quelle épreuve
De ce temps dont mes pauvres folies font un souvenir, qui seul demeure !
Caliente
Illuna
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