« Fin prêt, pour le grand voyage… »
Parce qu’il est Charon, passeur à la pointe du jour, respectueuse et soucieuse, je lui jette quelques mitrailles
Parce qu’il est pourvoyeur d’âmes, à mon tour, frondeuse, je lui enjoins de t’éviter à jamais le froid et la grisaille
Parce que tu es charmant Mirliton, mon plus bel amour, j’éructe un chant désespéré, et sacré, de mes entrailles
Parce que tu es mon petit garçon, émouvant troubadour, je déclame pour toi, ma toute dernière nouvelle trouvaille
Parce que je suis ta maman, frisson, ta maman, fusion, mon doux velours, je te prends dans mes bras, baisers en pagaille
Parce que je suis ta complice toute en ébullition, et toi, mon plus beau détour, je m’aventure à tes côtés, osée, gouaille et canaille
Parce qu’ils sont si nombreux et nous seulement deux, alunissons, mon fils chéri pour toujours, je serai à jamais ta plus fidèle faille
Parce qu’ils sont si frileux et nous si heureux, à profusion, mon adorable belle-de-jour, je garderai suspendue à mon cou, ton merveilleux profil en médaille
Pour toi, mon tout petit, ma bataille
Maman…
dimanche 28 décembre 2008
samedi 20 décembre 2008
Lorsque maman affabule...
Virgule, ici bas
Bébé Bulle, là-haut
Et quoi d’autre, direz-vous…
Et pourquoi pas, vous répondra-t’il ?!
Libellule, finalement abandonné au pied du podium !
Clavicule, non, j’étais trop en chair de mon vivant !
Renoncule, pas davantage, je n’aime pas cette fleur !
Funambule, oh, pour ça, j’ai bien trop peur du vide !
Testicule, impossible, prostate oblige, je n’en ai plus !
Vestibule, eh, les passages, les couloirs, j’ai l’impression que l’on se moque de ma longueur, et les plaisanteries, les plus courtes, ont décidément ma préférence !
Ridicule, et pourquoi pas précieuse ridicule, allez, abandonnez !
Monticule, mais je n’ai rien du petit tas que l’on oublie dans un coin !
Particule, non, je suis beaucoup plus simple, pas snob, pour deux sous !
Bidule, et pourquoi pas, truc, machin, chose, bon la plaisanterie a assez duré !
Nodule, là, j’ai l’impression que l’on tente de dépister une maladie, à oublier, aussi !
Matricule, non, cela me rappelle bien trop mon popotin, mes fesses à numéroter, bref mauvaise idée !
Crapule, non mais là, vous allez vous faire soigner, bandit, un peu mais crapule, jamais !
Minuscule, non, parce que moi, j’ai tout d’une « grande » !
Quant à Molécule, n’osez même pas y songer, vous allez finir par me vexer !
Virgule, charmant bébé Bulle, cela me va comme un gant, et là où je suis, je m’éclate (et pour une petite bulle, rien de vraiment étonnant !)…
Caliente, si vous voyez mes mamans et mon papa, dites-leur qu’ils sont toujours mes biens aimés…
Vigounet
La mort d'un ange...
« Je ne suis pas mort, je dors… »
Bon, si tu dors, ce sera plus facile pour te dire ce que j’ai sur le cœur…
Tu es mort comme tu as vécu, avec grâce !
Tu es mort comme tu es né, avec une gueule d’ange !
Tu es mort, en emportant de nous, le meilleur !
Tu es mort, en volant à jamais, notre cœur !
Tu es mort dans un souffle, celui de notre amour !
Tu es mort, sans esbroufe, à l’aube d’un nouveau jour !
Tu es mort comme un grand seigneur, en distribuant de fabuleux cadeaux !
Tu es mort entouré d’un grand bonheur, refusant nos larmes, et surtout si beau !
Tu es mort, avec un tête d’angelot, à faire pâlir de rage bien des dieux !
Tu es mort, avec ton corps encore si chaud, le plus gracieux de tous les adieux !
Tu es mort, mais chaque parcelle de souvenirs enrobe notre douce maison !
Tu es mort, mais chaque moment à venir, est plein de tes adorables frissons !
Tu es mort, mais pourtant bien plus présent, bien plus vivant que quiconque !
Tu es mort, mais souvent, au nom de toi, mon doux enfant, je me garderai du quelconque !
Tu es mort, mais je rayonne de ce que tu m’as transmis, une certaine dignité !
Tu es mort, mais je fredonne de ce que l’on a ensemble ourdi, en toute intimité !
Tu es mort mais la vie s’éclate dans nos chemins d’enfance, va, Bébé bulle, dors en paix !
Tu es mort mais l’envie de toi grandit au fil de mes errances, va, Douce libellule, repose en paix !
Tu es mort mais pas l’amour que j’ai de toi, pour toi et tant qu’un peu de moi, de nous, vivra, toi, ma tourterelle, tu ne seras pas oublié, ni ignoré, ni remplacé…
Tu es mort mais sans détour, si tu veux nous dire un petit bonjour, n’hésite pas, ma gazelle, ma plume d’hirondelle, viens, ouvre la porte et sauras combien, nous t’avons aimé !
Maman…
Bon, si tu dors, ce sera plus facile pour te dire ce que j’ai sur le cœur…
Tu es mort comme tu as vécu, avec grâce !
Tu es mort comme tu es né, avec une gueule d’ange !
Tu es mort, en emportant de nous, le meilleur !
Tu es mort, en volant à jamais, notre cœur !
Tu es mort dans un souffle, celui de notre amour !
Tu es mort, sans esbroufe, à l’aube d’un nouveau jour !
Tu es mort comme un grand seigneur, en distribuant de fabuleux cadeaux !
Tu es mort entouré d’un grand bonheur, refusant nos larmes, et surtout si beau !
Tu es mort, avec un tête d’angelot, à faire pâlir de rage bien des dieux !
Tu es mort, avec ton corps encore si chaud, le plus gracieux de tous les adieux !
Tu es mort, mais chaque parcelle de souvenirs enrobe notre douce maison !
Tu es mort, mais chaque moment à venir, est plein de tes adorables frissons !
Tu es mort, mais pourtant bien plus présent, bien plus vivant que quiconque !
Tu es mort, mais souvent, au nom de toi, mon doux enfant, je me garderai du quelconque !
Tu es mort, mais je rayonne de ce que tu m’as transmis, une certaine dignité !
Tu es mort, mais je fredonne de ce que l’on a ensemble ourdi, en toute intimité !
Tu es mort mais la vie s’éclate dans nos chemins d’enfance, va, Bébé bulle, dors en paix !
Tu es mort mais l’envie de toi grandit au fil de mes errances, va, Douce libellule, repose en paix !
Tu es mort mais pas l’amour que j’ai de toi, pour toi et tant qu’un peu de moi, de nous, vivra, toi, ma tourterelle, tu ne seras pas oublié, ni ignoré, ni remplacé…
Tu es mort mais sans détour, si tu veux nous dire un petit bonjour, n’hésite pas, ma gazelle, ma plume d’hirondelle, viens, ouvre la porte et sauras combien, nous t’avons aimé !
Maman…
mercredi 17 décembre 2008
Le temps est assassin, de me le répéter, je ne cesse...
« Une vie en hiver, puisse-t’elle être source de neiges éternelles ! »
Fragile et fuyante,
Comme le sable entre mes doigts
Fragile et fuyante,
Comme l’eau vive sur ma peau
Fragile et fuyante,
Comme le temps, perpétuel insolant
Fragile et fuyante,
Comme l’amour au fil des jours
Fragile et fuyante,
Comme l’espoir dans son regard noir
Fragile et fuyante,
Comme Virgule, notre douce libellule
Caliente
Illuna
Fragile et fuyante,
Comme le sable entre mes doigts
Fragile et fuyante,
Comme l’eau vive sur ma peau
Fragile et fuyante,
Comme le temps, perpétuel insolant
Fragile et fuyante,
Comme l’amour au fil des jours
Fragile et fuyante,
Comme l’espoir dans son regard noir
Fragile et fuyante,
Comme Virgule, notre douce libellule
Caliente
Illuna
Des miettes de lui pour un tout Doré...
« Miette et heureuse » ou « Le bonheur, ça tient à presque rien ! »
Moi, qui ne suis rien
Je serai l’ombre de ton ombre
Moi, qui ne suis rien
Je serai l’intense de ta violence
Moi, qui ne suis rien,
Je serai le doux de ton courroux
Moi, qui ne suis rien
Je serai l’esquisse de tes prémices
Moi, qui ne suis rien,
Je serai la couleur de tes équateurs
Moi, qui ne suis rien,
Je serai le voile de tes étoiles
Moi, qui ne suis rien,
Je serai l’honneur de ton cœur
Moi, qui ne suis rien,
Je serai le rivage de ta plage
Moi, qui ne suis rien,
Je serai les balbutiements de tes errements
Moi, qui ne suis rien,
Je serai l’orée de ton Doré
Moi, qui ne suis rien,
Je serai enfin bien avec de tous petits riens !
Caliente
Illuna
Moi, qui ne suis rien
Je serai l’ombre de ton ombre
Moi, qui ne suis rien
Je serai l’intense de ta violence
Moi, qui ne suis rien,
Je serai le doux de ton courroux
Moi, qui ne suis rien
Je serai l’esquisse de tes prémices
Moi, qui ne suis rien,
Je serai la couleur de tes équateurs
Moi, qui ne suis rien,
Je serai le voile de tes étoiles
Moi, qui ne suis rien,
Je serai l’honneur de ton cœur
Moi, qui ne suis rien,
Je serai le rivage de ta plage
Moi, qui ne suis rien,
Je serai les balbutiements de tes errements
Moi, qui ne suis rien,
Je serai l’orée de ton Doré
Moi, qui ne suis rien,
Je serai enfin bien avec de tous petits riens !
Caliente
Illuna
dimanche 14 décembre 2008
Destination danger, oie blanche, s'abstenir !
« Destination : sans foi, ni loi ! »
Décollage immédiat,
Plus d’interférence entre lui et moi
Décollage immédiat,
Plus de rouspétance, un silence d’or, autour de moi
Décollage immédiat,
Plus de résurgence, sa voix velours, toute à moi
Décollage immédiat,
Plus de mauvaise engeance, ses adorables contours, juste pour moi
Décollage immédiat,
Plus d’indulgence, pour mes folies d’adolescente, pour ce fol émoi
Décollage immédiat,
Plus d’émergence, d’urgence, de plus en plus, Doré se fout de moi…
Caliente
Illuna
Décollage immédiat,
Plus d’interférence entre lui et moi
Décollage immédiat,
Plus de rouspétance, un silence d’or, autour de moi
Décollage immédiat,
Plus de résurgence, sa voix velours, toute à moi
Décollage immédiat,
Plus de mauvaise engeance, ses adorables contours, juste pour moi
Décollage immédiat,
Plus d’indulgence, pour mes folies d’adolescente, pour ce fol émoi
Décollage immédiat,
Plus d’émergence, d’urgence, de plus en plus, Doré se fout de moi…
Caliente
Illuna
Guitare en mode intense...
« Ivresse, toute à la renverse, au bord de ses affolantes caresses »
en peu aussi, en mode « détresse »…
A tomber par terre
A chavirer en haute mer
A s’enliser dans la colère
A franchir toutes les frontières
A froisser tous nos hémisphères
A oser aborder tous les réfractaires
A hurler plus que jamais incendiaire
A se perdre des éternités, la tête en l’air
A saliver à ses pieds, jaillir comme un éclair
A caresser sa folle crinière, plus que d’ordinaire
A baiser, la guitare en bandoulière
A braver nos pudeurs, en être fière
A diviniser ses chairs, me sentir légère
A désirer ses contours, me rêver printanière
A chanter, divaguer aux quatre coins de la terre
A perdre la raison, quand le cœur bouffe toute raison
A finir en prison, ne plus craindre d’enfreindre les lois
A mordre mes lèvres, quand le désir étouffe de frissons
A souffrir à profusion, ne plus vaincre sa mauvaise foi
A tordre ma fièvre, quand le plaisir s’essouffle plein de déraison
A ne plus jamais toucher terre
A ne plus jamais craindre les enfers
A ne plus jamais vivre loin de sa sphère
A ne plus jamais fulminer sans ses colères
A ne plus jamais respirer les volutes d’autres cratères…
A ne plus jamais retrouver, ma petite vie d’hier…
Caliente
Illuna
en peu aussi, en mode « détresse »…
A tomber par terre
A chavirer en haute mer
A s’enliser dans la colère
A franchir toutes les frontières
A froisser tous nos hémisphères
A oser aborder tous les réfractaires
A hurler plus que jamais incendiaire
A se perdre des éternités, la tête en l’air
A saliver à ses pieds, jaillir comme un éclair
A caresser sa folle crinière, plus que d’ordinaire
A baiser, la guitare en bandoulière
A braver nos pudeurs, en être fière
A diviniser ses chairs, me sentir légère
A désirer ses contours, me rêver printanière
A chanter, divaguer aux quatre coins de la terre
A perdre la raison, quand le cœur bouffe toute raison
A finir en prison, ne plus craindre d’enfreindre les lois
A mordre mes lèvres, quand le désir étouffe de frissons
A souffrir à profusion, ne plus vaincre sa mauvaise foi
A tordre ma fièvre, quand le plaisir s’essouffle plein de déraison
A ne plus jamais toucher terre
A ne plus jamais craindre les enfers
A ne plus jamais vivre loin de sa sphère
A ne plus jamais fulminer sans ses colères
A ne plus jamais respirer les volutes d’autres cratères…
A ne plus jamais retrouver, ma petite vie d’hier…
Caliente
Illuna
samedi 13 décembre 2008
Comme en feuilletant les pages sacrées d'un recueil...
En mode « abandon »
Sous l’opulence d’une série de frustrations
Sous l’offense d’une série d’effractions
Sous l’obédience d’une vague de confusion
Sous l’intense d’une vague d’effusions
Sous l’engeance d’une flopée de prédictions
Sous le suspense d’une flopée de réflexions
Sous l’impudence d’une nuée d’ondulations
Sous l’imprudence d’une nuée de circonvolutions
En circuit « contradiction »
En attente « légers frissons »
En vision « ultra-sensoriel »
En vibration « brut et soleil »
En position « douce et feutrée »
En composition « instinct et feulée »
L’homme arrête le temps et nous suspend à son fil de dandy
L’homme apte, à tout moment, à nous prendre dans ses filets
L’homme arrête le souffle du vent et nous surprend à son chevet
L’homme capte nos émotions pour nous comprendre un tantinet
L’homme prête son attention pour de nous, toute apprendre, si, si…
Et nous voilà, à notre tour, en mode « adulation », en mode « adoration », en mode « pâmoison » et de guérison, à cet instant précis, il n’est nulle question… puisque la maladie est si belle d’une étrange confusion…
Caliente
Illuna
jeudi 11 décembre 2008
Sensualité exacerbée et mordorée...
« L’homme frôlé de près par la femme (qui vit en lui) »
Satin, soie, velours, autant de mots qui vrillent à son écho
Tendre est la chair de cet homme au doux parfum enfantin
Caresse, perle, amour, autant de mots qui brillent à son propos
Fragile est la substance de cet hidalgo aux effluves de gamin
Baiser, lèvres, contours, autant de mots qui scintillent à son halo
Délicate est la peau de ce don juan aux senteurs de charmant bambin
Lécher, longer, détours, autant de mots qui titillent telle une bimbo
Sensuelle est la fibre de ce beau Roméo aux fragrances de divin festin
Effleurement, cajolerie, câlinerie, autant de mots qui habillent avec brio
Exquise est la fourrure de cette affolante bête aux essences de paradis latin
Attouchement, finesse, grâce, autant de mots qui frétillent entourés de bravos
Adorable est la carrure de ce Casanova des temps modernes aux arômes adultérins
Caliente
Illuna
Satin, soie, velours, autant de mots qui vrillent à son écho
Tendre est la chair de cet homme au doux parfum enfantin
Caresse, perle, amour, autant de mots qui brillent à son propos
Fragile est la substance de cet hidalgo aux effluves de gamin
Baiser, lèvres, contours, autant de mots qui scintillent à son halo
Délicate est la peau de ce don juan aux senteurs de charmant bambin
Lécher, longer, détours, autant de mots qui titillent telle une bimbo
Sensuelle est la fibre de ce beau Roméo aux fragrances de divin festin
Effleurement, cajolerie, câlinerie, autant de mots qui habillent avec brio
Exquise est la fourrure de cette affolante bête aux essences de paradis latin
Attouchement, finesse, grâce, autant de mots qui frétillent entourés de bravos
Adorable est la carrure de ce Casanova des temps modernes aux arômes adultérins
Caliente
Illuna
Rien, qu'un... mais quel homme !
« Rien, qu’un homme ! »
Je suis un homme,
Selon les gentes dames, leur plus grand drame !
Je suis un homme,
Selon les demoiselles, leur plus grand fantasme !
Je suis un homme,
Selon, les femmes, leur plus grande source de larmes !
Je suis un homme,
Selon, les femelles, la plus fine et subtile des lames !
Je suis un homme,
Selon les gentes dames, leur plus grand drame !
Je suis un homme,
Selon les demoiselles, leur plus grand fantasme !
Je suis un homme,
Selon, les femmes, leur plus grande source de larmes !
Je suis un homme,
Selon, les femelles, la plus fine et subtile des lames !
Je suis un homme,
Selon, les jeunes filles, mon charme les désarme
Je suis un homme,
Selon, les pucelles, je les maintiens en mode alarme
Je suis un homme,
Selon, les petites vieilles, une source de grand vacarme
Je suis un homme,
Selon, les plus belles, elles rêvent de mes lèvres parme
Selon, les jeunes filles, mon charme les désarme
Je suis un homme,
Selon, les pucelles, je les maintiens en mode alarme
Je suis un homme,
Selon, les petites vieilles, une source de grand vacarme
Je suis un homme,
Selon, les plus belles, elles rêvent de mes lèvres parme
Je suis un homme,
Selon, les plus respectables, le pire ennemi du monogame !
Je suis un homme,
Selon, les plus sensuelles, la jouissance où l’on se pâme !
Je suis un homme,
Selon, les plus rebelles, la méfiance où l’on se damne !
Je suis un homme,
Selon, les plus fiévreuses, l’antre où l’on perd son âme !
Caliente
Illuna
Selon, les plus respectables, le pire ennemi du monogame !
Je suis un homme,
Selon, les plus sensuelles, la jouissance où l’on se pâme !
Je suis un homme,
Selon, les plus rebelles, la méfiance où l’on se damne !
Je suis un homme,
Selon, les plus fiévreuses, l’antre où l’on perd son âme !
Caliente
Illuna
mercredi 10 décembre 2008
Pulsion le long des hanches...
« Une perle parmi des haricots »
Un étalon parmi des tocards
Un pépin sans grand lézard
Une faim immense en réponse à la soif
Une soif intense en réponse à une grande faim
Jamais, vraiment le même
Jamais, vraiment différent
Dans son monde, la lune est bien ronde
Dans son monde, la lune est bien pleine
Dans son monde, la lune est bien blonde
Dans son monde, la lune est bien reine
La lumière porte sa douce substance
La lumière conforte ses douces espérances
La lumière emporte sa douce éminence
La lumière exporte ses douces préférences
L’arbre qui n’est rien sans la terre
Le bateau qui n’existe pas sans la mer
L’oiseau qui n’est libre que dans le ciel
L’amour qui ne vibre que de tout son miel
Que lorsque des êtres, presque venu d’ailleurs, vous élève à la grandeur
Que lorsqu’un messie, presque à votre bon cœur, vous enlève à votre petit bonheur
Que lorsqu’un artiste, presque sans faute, sans erreur, vous lève le voile, tout bien, tout honneur
Que lorsqu’un personnage hors norme, hors aigreur, vous soulève les sens, et vous rend légère, comme au vent, la fleur
Oh, oui, effeuille-moi
Oh, oui, effleure-moi
Oh, oui, à fleur de toi, j’en perds l’essence de mon moi…
Caliente
Illuna
Un étalon parmi des tocards
Un pépin sans grand lézard
Une faim immense en réponse à la soif
Une soif intense en réponse à une grande faim
Jamais, vraiment le même
Jamais, vraiment différent
Dans son monde, la lune est bien ronde
Dans son monde, la lune est bien pleine
Dans son monde, la lune est bien blonde
Dans son monde, la lune est bien reine
La lumière porte sa douce substance
La lumière conforte ses douces espérances
La lumière emporte sa douce éminence
La lumière exporte ses douces préférences
L’arbre qui n’est rien sans la terre
Le bateau qui n’existe pas sans la mer
L’oiseau qui n’est libre que dans le ciel
L’amour qui ne vibre que de tout son miel
Que lorsque des êtres, presque venu d’ailleurs, vous élève à la grandeur
Que lorsqu’un messie, presque à votre bon cœur, vous enlève à votre petit bonheur
Que lorsqu’un artiste, presque sans faute, sans erreur, vous lève le voile, tout bien, tout honneur
Que lorsqu’un personnage hors norme, hors aigreur, vous soulève les sens, et vous rend légère, comme au vent, la fleur
Oh, oui, effeuille-moi
Oh, oui, effleure-moi
Oh, oui, à fleur de toi, j’en perds l’essence de mon moi…
Caliente
Illuna
Flou artistique, fol artiste...
« Flou bohème, folle de ses : je t’aime ! »
Ame féminine qui ne s’ignore pas !
Ame féminine qui ne triche pas !
Dame angevine qui s’invite juste là !
Dame angevine qui s’incruste sans tracas…
Lame divine qui s’affûte sans falbala
Lame divine qui s’estime libre et plus que ça !
Femme sibylline qui s’esquive, oui da !
Femme sibylline qui s’estompe, et nous laisse là !
Arme sauvageonne qui bouscule pour toujours nos alchimies
Larme, cri de lionne, qui insulte chaque jour nos parodies
Charme qui s’actionne, frictionne et qui pulse au détour nos énergies
Parme qui bourgeonne, qui compulse aux alentours nos intempéries
Femelle, née dans l’antre d’une bête dorée
Frisson, né dans le ventre d’une bête adorée
Flamme, née dans le chantre d’une bête adulée
Fenaison, née dans l’amante d’une bête mordorée
Flou, fou ce délicieux garçon, qui met le feu à ma maison close
Flou, fou ce petit polisson, qui promet le feu à ma bien sage prose
Flou, fou ce cher calisson, qui soumet le feu à ma maison d’ose
Flou, fou ce délicat frisson, qui n’admet le feu qu’à ma page rose
Flou, intense, ce baiser de légende qui se meurt au pied de mes addictions…
Caliente
Illuna
Ame féminine qui ne s’ignore pas !
Ame féminine qui ne triche pas !
Dame angevine qui s’invite juste là !
Dame angevine qui s’incruste sans tracas…
Lame divine qui s’affûte sans falbala
Lame divine qui s’estime libre et plus que ça !
Femme sibylline qui s’esquive, oui da !
Femme sibylline qui s’estompe, et nous laisse là !
Arme sauvageonne qui bouscule pour toujours nos alchimies
Larme, cri de lionne, qui insulte chaque jour nos parodies
Charme qui s’actionne, frictionne et qui pulse au détour nos énergies
Parme qui bourgeonne, qui compulse aux alentours nos intempéries
Femelle, née dans l’antre d’une bête dorée
Frisson, né dans le ventre d’une bête adorée
Flamme, née dans le chantre d’une bête adulée
Fenaison, née dans l’amante d’une bête mordorée
Flou, fou ce délicieux garçon, qui met le feu à ma maison close
Flou, fou ce petit polisson, qui promet le feu à ma bien sage prose
Flou, fou ce cher calisson, qui soumet le feu à ma maison d’ose
Flou, fou ce délicat frisson, qui n’admet le feu qu’à ma page rose
Flou, intense, ce baiser de légende qui se meurt au pied de mes addictions…
Caliente
Illuna
Derrière la porte de la maison close, une intense lumière...
« Le sens inné de la lumière »
A flirter en intense vibration le long des dorsales lumineuses
A dessiner sans modération le long de ses courbes assoiffées et fiévreuses
A pavoiser en interférence entre Dieu et Diable, saveurs oh, combien piégeuses
A dériver et à faire saliver au comble de la pâmoison, les plongées s’annoncent délictueuses
A incarner autant que désincarner les troubles de la création, les pistes deviennent savonneuses
A bousculer nos doutes, à bouleverser nos sens, à remuer le couteau dans une plaie hideuse
A oser, à tenter, à capter, à batifoler, à noyer tous les petits poissons, à nous combler, nous, de plus en plus grosses mangeuses
A tendre chaque jour davantage vers l’improbable, à exploser sur bien d’inavouables rivages, à aborder nos cœurs de ses lèvres onctueuses
A blesser, à bercer, à agresser, à dépasser les limites, celles si chères à son œuvre, à longer les courbes en de folles sarabandes rêveuses
A tenir une part de destin en ses mains, à venir tel le divin en nos hanches, à faire périr sans fin nos petits quotidiens, à sourire carmin à nos aveux, à obtenir ainsi, presque enfantin et mutin des légions de femmes bien frondeuses
A flirter en intense vibration le long des dorsales lumineuses
A dessiner sans modération le long de ses courbes assoiffées et fiévreuses
A pavoiser en interférence entre Dieu et Diable, saveurs oh, combien piégeuses
A dériver et à faire saliver au comble de la pâmoison, les plongées s’annoncent délictueuses
A incarner autant que désincarner les troubles de la création, les pistes deviennent savonneuses
A bousculer nos doutes, à bouleverser nos sens, à remuer le couteau dans une plaie hideuse
A oser, à tenter, à capter, à batifoler, à noyer tous les petits poissons, à nous combler, nous, de plus en plus grosses mangeuses
A tendre chaque jour davantage vers l’improbable, à exploser sur bien d’inavouables rivages, à aborder nos cœurs de ses lèvres onctueuses
A blesser, à bercer, à agresser, à dépasser les limites, celles si chères à son œuvre, à longer les courbes en de folles sarabandes rêveuses
A tenir une part de destin en ses mains, à venir tel le divin en nos hanches, à faire périr sans fin nos petits quotidiens, à sourire carmin à nos aveux, à obtenir ainsi, presque enfantin et mutin des légions de femmes bien frondeuses
Il est devenu le messie d’une colonie de demoiselles, de la plus jeune à la plus âgée, toutes en pleine folie, lovées et noyées par une douce orgie composée d’une pluie d’étoiles qui ne cesse, sur lui, de vouloir lever le voile, quand l’ombre rêve de lumière, quand le sombre songe à la lumière, quand le rêve devient une réalité de plus en plus duveteuse, de plus en plus hasardeuse, mais aussi, comble des mélodies, de plus en plus harmonieuse…
Caliente
Illuna
Caliente
Illuna
samedi 6 décembre 2008
Le cri tant attendu qui libère les pudeurs...
« Le cri doré peut affoler nos espérances »
autant qu'il peut décupler nos attentes...
Les hurlements de l’hallali doré
Les beuglements de la fête étoilée
Les feulements de l’extasie adorée
Les tremblements de la vie mordorée
Les déchirements de la bête aveuglée
Les battements de sa substance adulée
Les balbutiements de ses pas enfiévrés
Les égarements de ses faiblesses bien aimées
Les affolements de la foule enflammée
Les évanouissements des belles passionnées
Les enchevêtrements de l’artiste écartelé
Les errements d’une œuvre à peine dévoilée
Les émerveillements d’un loup parfois affamé
Les attouchements bien trop longtemps désirés
Les éclaircissements d’un esprit quelque peu allumé
Les applaudissements d’un public très souvent bluffé
Caliente
Illuna
autant qu'il peut décupler nos attentes...
Les hurlements de l’hallali doré
Les beuglements de la fête étoilée
Les feulements de l’extasie adorée
Les tremblements de la vie mordorée
Les déchirements de la bête aveuglée
Les battements de sa substance adulée
Les balbutiements de ses pas enfiévrés
Les égarements de ses faiblesses bien aimées
Les affolements de la foule enflammée
Les évanouissements des belles passionnées
Les enchevêtrements de l’artiste écartelé
Les errements d’une œuvre à peine dévoilée
Les émerveillements d’un loup parfois affamé
Les attouchements bien trop longtemps désirés
Les éclaircissements d’un esprit quelque peu allumé
Les applaudissements d’un public très souvent bluffé
Caliente
Illuna
Le temps est assassin, bien d'autres l'ont dit ou écrit avant moi !
« Les héros de mon enfance »
Les héros ne devraient jamais vieillir
Ceux qui ont marqué notre enfance, avec elle, devraient mourir
Les héros ne devraient jamais pâlir
Ceux qui ont eu notre tendre préférence, un vent mauvais, devraient sentir
Les héros ne devraient jamais se ternir
Ceux qui ont connu les joues de l’innocence, avec le temps, devraient s’enfuir
Les héros ne devraient jamais défaillir
Ceux qui ont vu la folie de notre dépendance, sauraient le moment venu, de partir
Les héros ne devraient jamais s’enlaidir
Ceux qui ont nourri les affres de notre allégeance, s’abstiendraient de nos espoir, engloutir
Les héros ne devraient jamais tuer notre plaisir
Ceux qui ont vu naître nos premières défaillances, auraient la bonté de ne plus se défraîchir
Les héros ont la vie dure, seule la légende les sauve de la décrépitude
Les héros ont la vie pure, si seule la mort les fauche jeune et beau, sinistre incertitude
Pauvre héros que James West, Bussy d’Amboise ou Sonny Crocket, les rides, les cheveux gris, les rondeurs s’accommodent mal de votre ancienne aura, le terne des ans qui passent à ronger, non votre talent, mais bien la passion qui s’en échappait !
Les héros ne devraient jamais vieillir
Ceux qui ont marqué notre enfance, avec elle, devraient mourir
Les héros ne devraient jamais pâlir
Ceux qui ont eu notre tendre préférence, un vent mauvais, devraient sentir
Les héros ne devraient jamais se ternir
Ceux qui ont connu les joues de l’innocence, avec le temps, devraient s’enfuir
Les héros ne devraient jamais défaillir
Ceux qui ont vu la folie de notre dépendance, sauraient le moment venu, de partir
Les héros ne devraient jamais s’enlaidir
Ceux qui ont nourri les affres de notre allégeance, s’abstiendraient de nos espoir, engloutir
Les héros ne devraient jamais tuer notre plaisir
Ceux qui ont vu naître nos premières défaillances, auraient la bonté de ne plus se défraîchir
Les héros ont la vie dure, seule la légende les sauve de la décrépitude
Les héros ont la vie pure, si seule la mort les fauche jeune et beau, sinistre incertitude
Pauvre héros que James West, Bussy d’Amboise ou Sonny Crocket, les rides, les cheveux gris, les rondeurs s’accommodent mal de votre ancienne aura, le terne des ans qui passent à ronger, non votre talent, mais bien la passion qui s’en échappait !
Pauvre James, si vivant, si bondissant, si électrisant au firmament des héros incorruptibles, qui d’un regard mi-bleu, mi-vert nous accrochait toutes à son inénarrable palmarès, qui de son irréprochable plastique nous cueillait intarissable sur son physique, bronze ferme et si bellement sculpté. Que n’ai-je des centaines de fois, rêvé, de poser ma main fiévreuse sur ton torse ourlé de cette belle toison d’ébène. Si mâle et si désirable !
Pauvre Bussy, si fier, si arrogant, si époustouflant de cette verve intarissable, noble et incompris, luttant pour sa belle au péril de sa vie. Combien de fois n’ai-je rêvé d’être la belle Diane, la dame de ses pensées, la dame de Montsoreau ? Le fiévreux héros devenu avec les ans, ventripotent, certes toujours avec cet immense talent mais où est la magie d’antan, celle que le corps relayait à merveille vers l’extérieur ?
Pauvre Sonny Crocket, si bluffant dans ton Miami, si étonnant par ce physique de bellâtre transfiguré par un esprit vif argent, d’un humour décapent, d’une beauté en diamant, innovant et si imposant malgré des décors rose bonbon, tonifiant avec de la musique pour actrice à tes côtés. Et ce torse glabre, si bronzé et si sexe, oh, que lui aussi, il m’a bien fait rêver !
Dieu, comme le temps qui passe et qui ne reviendra plus, est haïssable !
Comme le sort du héros est cruel, condamné à ne jamais vieillir… sous peine de ne plus nous faire rêver mais parfois persiste quand même dans le coin des songes, une image que même le temps n’abîme, un souvenir que rien ne vient jaunir et alors là, de me dire que d’entrer vivant dans la légende, ce n’est pas plus mal !
Caliente
Illuna
Dieu, comme le temps qui passe et qui ne reviendra plus, est haïssable !
Comme le sort du héros est cruel, condamné à ne jamais vieillir… sous peine de ne plus nous faire rêver mais parfois persiste quand même dans le coin des songes, une image que même le temps n’abîme, un souvenir que rien ne vient jaunir et alors là, de me dire que d’entrer vivant dans la légende, ce n’est pas plus mal !
Caliente
Illuna
vendredi 5 décembre 2008
Le cuir lui sied à merveille...
«Talent fatal ou talent phénoménal »
Cuir et métal
Luire et fœtal
Fuir le banal
Séduire l’animal
D’une force qui vous prend à la gorge
D’une puissance qui vous prend à la rage
D’une écorce qui vous éclate à la face
D’une aisance qui vous surprend, d’une belle race
D’une entorse aux pensées prudes, flamboyante torche
D’une étoffe fragile, apte aux rudes, innovante encoche
Y croire, s’y donner, s’y plonger tout entier
Y voir, s’y adonner, s’y fantasmer tout entier
Fi, des demi-mesures
Fi, des blessures
Fi, des autres pointures
Fi, des ceintures, des brisures
Rien que l’étincelant et l’éclatant sur scène
Rien que l’étonnant et l’époustouflant en scène
Rien que l’évanescent et l’ébouriffant obscène
Rien que l’espiègle et adorable bête de scène…
Rien que, et c’est déjà beaucoup !
Caliente
Illuna
Cuir et métal
Luire et fœtal
Fuir le banal
Séduire l’animal
D’une force qui vous prend à la gorge
D’une puissance qui vous prend à la rage
D’une écorce qui vous éclate à la face
D’une aisance qui vous surprend, d’une belle race
D’une entorse aux pensées prudes, flamboyante torche
D’une étoffe fragile, apte aux rudes, innovante encoche
Y croire, s’y donner, s’y plonger tout entier
Y voir, s’y adonner, s’y fantasmer tout entier
Fi, des demi-mesures
Fi, des blessures
Fi, des autres pointures
Fi, des ceintures, des brisures
Rien que l’étincelant et l’éclatant sur scène
Rien que l’étonnant et l’époustouflant en scène
Rien que l’évanescent et l’ébouriffant obscène
Rien que l’espiègle et adorable bête de scène…
Rien que, et c’est déjà beaucoup !
Caliente
Illuna
En son arrogance, la plus belle des ambiances...
« Promesses, toutes en exubérance »
ou
« Ivresse, toute en protubérance »
Il nous a enchaînées à ses errances
Il nous a scotchées à sa fragrance
Il nous a irradiées de son insolence
Il nous a entravées à lui, en pénitence
Il nous a lessivées notre inconscience
Il nous a pétrifiées en mode urgence
Il nous a honorées d’une belle confiance
Il nous a entravées à sa belle substance
Il nous a planifiées d’un avenir, en souffrance
Il nous a passionnées par ses inconséquences
Il nous a comblées de ses chairs, en abondance
Il nous a molestées jusqu’à plus d’innocence
Il nous a bravées de plus belle, désobéissance
Il nous a comblées de ses chairs, en abondance
Il nous a certifiées des années dorées et d’allégeance
En fait,
Il nous a mortifiées, chaque recoin de l’âme, jusqu’à une intime souffrance
Tandis qu’
Il nous a aimées, toute la nuit jusqu’à ce qu’il nous oublie, comme par négligence…
Caliente
Illuna
ou
« Ivresse, toute en protubérance »
Il nous a enchaînées à ses errances
Il nous a scotchées à sa fragrance
Il nous a irradiées de son insolence
Il nous a entravées à lui, en pénitence
Il nous a lessivées notre inconscience
Il nous a pétrifiées en mode urgence
Il nous a honorées d’une belle confiance
Il nous a entravées à sa belle substance
Il nous a planifiées d’un avenir, en souffrance
Il nous a passionnées par ses inconséquences
Il nous a comblées de ses chairs, en abondance
Il nous a molestées jusqu’à plus d’innocence
Il nous a bravées de plus belle, désobéissance
Il nous a comblées de ses chairs, en abondance
Il nous a certifiées des années dorées et d’allégeance
En fait,
Il nous a mortifiées, chaque recoin de l’âme, jusqu’à une intime souffrance
Tandis qu’
Il nous a aimées, toute la nuit jusqu’à ce qu’il nous oublie, comme par négligence…
Caliente
Illuna
jeudi 4 décembre 2008
Admirer l'admirable, estimer l'inestimable, adorer l'adorable...
« Méditations dorées »
Mélodie chaloupée, guitare swinguée
Musicien charpenté, morceau jazzifié
Maestro chaviré, talent jalousé
Musique déifiée, femme enchantée
Mélopée divaguée, flamme caressée
Maître chanteur adoré, air sanctifié
Magicien doué, instrument adoubé
Manouche endiablé, cordes grattées
Merci l’artiste pour tous tes beaux visages
Merci l’artiste pour tous tes mystères pas très sages
Merci l’artiste pour tous tes contours en mode dérapage
Merci l’artiste pour toutes tes amours en nos sillages
Merci l’artiste pour tous tes délices, inévitables arrimages
Merci l’artiste pour tous tes sévices, dignes prises en otage
Merci l’artiste pour tous tes artifices, adorables mirages
Merci l’artiste pour tous tes principes, adages et marivaudages
Dorée, la douce lumière qui scintille sur ton passage
Bleutée, la passion qui vacille au creux de tes ciels d’orage
Rosée, la fleur exquise qui vrille aux bords de tes lèvres, point d’ancrage
Mordorées, les mèches qui sautillent sur ton front, tu n’en fait pas étalage, ni ne cherche avantage…
A méditer, à notre tour…
Caliente
Illuna
Mélodie chaloupée, guitare swinguée
Musicien charpenté, morceau jazzifié
Maestro chaviré, talent jalousé
Musique déifiée, femme enchantée
Mélopée divaguée, flamme caressée
Maître chanteur adoré, air sanctifié
Magicien doué, instrument adoubé
Manouche endiablé, cordes grattées
Merci l’artiste pour tous tes beaux visages
Merci l’artiste pour tous tes mystères pas très sages
Merci l’artiste pour tous tes contours en mode dérapage
Merci l’artiste pour toutes tes amours en nos sillages
Merci l’artiste pour tous tes délices, inévitables arrimages
Merci l’artiste pour tous tes sévices, dignes prises en otage
Merci l’artiste pour tous tes artifices, adorables mirages
Merci l’artiste pour tous tes principes, adages et marivaudages
Dorée, la douce lumière qui scintille sur ton passage
Bleutée, la passion qui vacille au creux de tes ciels d’orage
Rosée, la fleur exquise qui vrille aux bords de tes lèvres, point d’ancrage
Mordorées, les mèches qui sautillent sur ton front, tu n’en fait pas étalage, ni ne cherche avantage…
A méditer, à notre tour…
Caliente
Illuna
mercredi 3 décembre 2008
Que verte, était la vallée de mon bonheur...
Ma verte vallée,
Ma pulsion élaborée
Ma dépravation édulcorée
Ma passion inavouée
Ma divagation préférée
Ma punition bravée
Ma détermination assurée
Ma pénétration tatouée
Ma désespérance bafouée
Ma pulsion élaborée
Ma dépravation édulcorée
Ma passion inavouée
Ma divagation préférée
Ma punition bravée
Ma détermination assurée
Ma pénétration tatouée
Ma désespérance bafouée
De toi, je suis donc belle et bien verte
A toi, je suis donc belle et bien offerte
A toutes tes folies, belle et bien ouverte
A toutes tes nigauderies, belle et bien alerte
A toutes tes plaisanteries, belle et bien mirette
A toutes tes envies, belle et bien croquignolette
A toutes tes minauderies, belle et bien girouette
A toutes tes espiègleries, belle et bien en guinguette
A toi, je suis donc belle et bien offerte
A toutes tes folies, belle et bien ouverte
A toutes tes nigauderies, belle et bien alerte
A toutes tes plaisanteries, belle et bien mirette
A toutes tes envies, belle et bien croquignolette
A toutes tes minauderies, belle et bien girouette
A toutes tes espiègleries, belle et bien en guinguette
Ma verte vallée,
Douce contrée des allégories et des forfanteries
Douce allée, de tes contours, anoblie, de ta substance, accomplie
Douce et larguée, par tes chairs, abasourdie, par tes vers, alanguie
Douce et envolée, par tes poésies, charmée, par tes mots, habitée
Douce et bercée, par ton ardeur, violée, par ta peur, rassurée
Douce et lovée, par ta douceur, apprivoisée, par ton bonheur, étoilée
Douce et nichée, par le creux de tes reins, brisée, par l’aveu d’un sein, intimidée
Douce et comblée, par l’amour dont tu jouis, sans détour, de la pointe du jour, cher troubadour
Douce contrée des allégories et des forfanteries
Douce allée, de tes contours, anoblie, de ta substance, accomplie
Douce et larguée, par tes chairs, abasourdie, par tes vers, alanguie
Douce et envolée, par tes poésies, charmée, par tes mots, habitée
Douce et bercée, par ton ardeur, violée, par ta peur, rassurée
Douce et lovée, par ta douceur, apprivoisée, par ton bonheur, étoilée
Douce et nichée, par le creux de tes reins, brisée, par l’aveu d’un sein, intimidée
Douce et comblée, par l’amour dont tu jouis, sans détour, de la pointe du jour, cher troubadour
Délectation tout à fait croquignolette...
« Fermons le loquet et croquons le délicieux sujet »
A le voir ainsi, en bouquet et cascade de fièvres
J’ai le cœur coquet, un peu criquet, tout au bord des lèvres
A le voir ainsi, en paltoquet, roi des greluches et des dupes
J’ai le bonheur qui débloque, de lui, bien trop je me préoccupe
A le voir ainsi, en bilboquet, chavirant, niant, osant, tentant
J’ai de plus en plus peur de le prendre dans mes bras, ce bel indifférant
A le voir ainsi, en perroquet, grinçant, paré de ses belles plumes
J’ai des aigreurs au seuil de ma bouche, presque lourde comme une enclume
A le voir ainsi, affublé d’un sobriquet idéalement ourlé et doré
J’ai l’erreur de croire qu’il m’appartient, le temps de m’enivrer, de me combler
A le voir ainsi, en freluquet, jeune et frisquet, adorable et biquet
J’ai l’ampleur de mes envies pour le draper de ma chaleur, incroyable tourniquet
Caliente
Illuna
A le voir ainsi, en bouquet et cascade de fièvres
J’ai le cœur coquet, un peu criquet, tout au bord des lèvres
A le voir ainsi, en paltoquet, roi des greluches et des dupes
J’ai le bonheur qui débloque, de lui, bien trop je me préoccupe
A le voir ainsi, en bilboquet, chavirant, niant, osant, tentant
J’ai de plus en plus peur de le prendre dans mes bras, ce bel indifférant
A le voir ainsi, en perroquet, grinçant, paré de ses belles plumes
J’ai des aigreurs au seuil de ma bouche, presque lourde comme une enclume
A le voir ainsi, affublé d’un sobriquet idéalement ourlé et doré
J’ai l’erreur de croire qu’il m’appartient, le temps de m’enivrer, de me combler
A le voir ainsi, en freluquet, jeune et frisquet, adorable et biquet
J’ai l’ampleur de mes envies pour le draper de ma chaleur, incroyable tourniquet
Caliente
Illuna
Je porte aussi ma croix...
« Croix d’enfer »
ou
« J’y crois d’enfer »
Croix de bois, croix de fer, mensonge et enfer
Croix de bois, croix de fer, rêve et songe, émeutière
Croix de bois, croix de fer, je m’allonge aventurière
Croix de bois, croix de fer, oh, je ne sais plus que faire
Croix de bois, croix de fer, je le suis et le reste m’indiffère
Croix de bois, croix de fer, auprès de lui, je me sens adultère
Croix de bois, croix de fer, il sourit et je quitte la stratosphère
Croix de bois, croix de fer, s’il pense qu’ainsi je vais le laisser faire
Croix de bois, croix de fer, j’ai le cœur, sans cesse, qui accélère
Croix de bois, croix de fer, de toutes ses beautés, je me veux braconnière
Croix de bois, croix de fer, je me consume à sa chair, je me parfume à ses colères
Croix de bois, croix de fer, pauvre folle que je suis, j’ai l’âme de plus en plus incendiaire
Caliente
Illuna
ou
« J’y crois d’enfer »
Croix de bois, croix de fer, mensonge et enfer
Croix de bois, croix de fer, rêve et songe, émeutière
Croix de bois, croix de fer, je m’allonge aventurière
Croix de bois, croix de fer, oh, je ne sais plus que faire
Croix de bois, croix de fer, je le suis et le reste m’indiffère
Croix de bois, croix de fer, auprès de lui, je me sens adultère
Croix de bois, croix de fer, il sourit et je quitte la stratosphère
Croix de bois, croix de fer, s’il pense qu’ainsi je vais le laisser faire
Croix de bois, croix de fer, j’ai le cœur, sans cesse, qui accélère
Croix de bois, croix de fer, de toutes ses beautés, je me veux braconnière
Croix de bois, croix de fer, je me consume à sa chair, je me parfume à ses colères
Croix de bois, croix de fer, pauvre folle que je suis, j’ai l’âme de plus en plus incendiaire
Caliente
Illuna
mardi 2 décembre 2008
Les chevaux de la colère dorée...
« La foudre, d’or et de sang mêlés »
Déchaîne les foudres
Hurle avant d’en découdre
Frôle la démence, avant de nous absoudre
Crie ta folle engeance, donne-nous ton grain à moudre
Lâche les chiens et les loups, les plaies béantes seront à recoudre
Ose de ton art nous déflorer, de ton talent nous éclabousser, divine poudre
Brise les chaînes, sonne l’hallali, j’ai faim et froid, de peur sauvage, tu me saupoudres
Enlace nos âmes comme d’autres nous damnent, de tant t’aimer, nous finirons par nous dissoudre…
Caliente
Illuna
Déchaîne les foudres
Hurle avant d’en découdre
Frôle la démence, avant de nous absoudre
Crie ta folle engeance, donne-nous ton grain à moudre
Lâche les chiens et les loups, les plaies béantes seront à recoudre
Ose de ton art nous déflorer, de ton talent nous éclabousser, divine poudre
Brise les chaînes, sonne l’hallali, j’ai faim et froid, de peur sauvage, tu me saupoudres
Enlace nos âmes comme d’autres nous damnent, de tant t’aimer, nous finirons par nous dissoudre…
Caliente
Illuna
Un air de doréséance...
« Concert privé »
Joue pour moi, ou du moins, donne-m’en l’illusion
Joue pour moi, ou du moins, offre-m’en l’impression
Joue pour moi, gratte ces cordes et offre-moi ta cohorte
Joue pour moi, swingue ces déesses, de tes doigts pour escorte
Joue pour moi, flirte avec les notes, et fais de moi, une sotte
Joue pour moi, cet air qui te trotte, et fais de moi, ta dévote
Joue pour moi, love cette guitare au creux de tes reins, va-et-vient
Joue pour moi, niche cette art au creux de ta substance, à toi, pour rien
Joue pour moi, emporte-moi sur ton cheval fou, crinière au vent
Joue pour moi, importe en moi, un peu de vous, de toi et ton talent…
Caliente
Illuna
Joue pour moi, ou du moins, donne-m’en l’illusion
Joue pour moi, ou du moins, offre-m’en l’impression
Joue pour moi, gratte ces cordes et offre-moi ta cohorte
Joue pour moi, swingue ces déesses, de tes doigts pour escorte
Joue pour moi, flirte avec les notes, et fais de moi, une sotte
Joue pour moi, cet air qui te trotte, et fais de moi, ta dévote
Joue pour moi, love cette guitare au creux de tes reins, va-et-vient
Joue pour moi, niche cette art au creux de ta substance, à toi, pour rien
Joue pour moi, emporte-moi sur ton cheval fou, crinière au vent
Joue pour moi, importe en moi, un peu de vous, de toi et ton talent…
Caliente
Illuna
Les sentiers de la perdition...
« Aux portes de l’abandon »
L’abandon, à califourchon sur la gamme et les rimes
L’abandon, de frissons en délectations, plus de frime
L’abandon, au seuil de la résurrection, au bord des cimes
L’abandon, l’illusion d’un désir sans nom, rien ne le brime
L’abandon, la dénonciation des plaisirs, la chair s’abîme
L’abandon, l’érection de notes, on s’y frotte, on s’y lime
L’abandon, la confusion d’une belle âme, si légitime
L’abandon, la contradiction des sentiments, chemins ultimes
L’abandon, la plus belle perdition de son moi intime
L’abandon, l’addiction au plaisir de jouer, intense et infime
L’abandon, la pâmoison d’un contrôle perdu, le fond de l’abîme
L’abandon, l’adoration de contrées inconnues, bellissime
L’abandon, l’adulation des sons, des instruments, quel millésime
L’abandon, l’orchestration divine, du corps et de l’espace, sublime
L’abandon, les divagations entre l’absolu et le l’obtenu, la vie l’anime…
Caliente
Illuna
L’abandon, à califourchon sur la gamme et les rimes
L’abandon, de frissons en délectations, plus de frime
L’abandon, au seuil de la résurrection, au bord des cimes
L’abandon, l’illusion d’un désir sans nom, rien ne le brime
L’abandon, la dénonciation des plaisirs, la chair s’abîme
L’abandon, l’érection de notes, on s’y frotte, on s’y lime
L’abandon, la confusion d’une belle âme, si légitime
L’abandon, la contradiction des sentiments, chemins ultimes
L’abandon, la plus belle perdition de son moi intime
L’abandon, l’addiction au plaisir de jouer, intense et infime
L’abandon, la pâmoison d’un contrôle perdu, le fond de l’abîme
L’abandon, l’adoration de contrées inconnues, bellissime
L’abandon, l’adulation des sons, des instruments, quel millésime
L’abandon, l’orchestration divine, du corps et de l’espace, sublime
L’abandon, les divagations entre l’absolu et le l’obtenu, la vie l’anime…
Caliente
Illuna
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