A flirter en intense vibration le long des dorsales lumineuses
A dessiner sans modération le long de ses courbes assoiffées et fiévreuses
A pavoiser en interférence entre Dieu et Diable, saveurs oh, combien piégeuses
A dériver et à faire saliver au comble de la pâmoison, les plongées s’annoncent délictueuses
A incarner autant que désincarner les troubles de la création, les pistes deviennent savonneuses
A bousculer nos doutes, à bouleverser nos sens, à remuer le couteau dans une plaie hideuse
A oser, à tenter, à capter, à batifoler, à noyer tous les petits poissons, à nous combler, nous, de plus en plus grosses mangeuses
A tendre chaque jour davantage vers l’improbable, à exploser sur bien d’inavouables rivages, à aborder nos cœurs de ses lèvres onctueuses
A blesser, à bercer, à agresser, à dépasser les limites, celles si chères à son œuvre, à longer les courbes en de folles sarabandes rêveuses
A tenir une part de destin en ses mains, à venir tel le divin en nos hanches, à faire périr sans fin nos petits quotidiens, à sourire carmin à nos aveux, à obtenir ainsi, presque enfantin et mutin des légions de femmes bien frondeuses
Il est devenu le messie d’une colonie de demoiselles, de la plus jeune à la plus âgée, toutes en pleine folie, lovées et noyées par une douce orgie composée d’une pluie d’étoiles qui ne cesse, sur lui, de vouloir lever le voile, quand l’ombre rêve de lumière, quand le sombre songe à la lumière, quand le rêve devient une réalité de plus en plus duveteuse, de plus en plus hasardeuse, mais aussi, comble des mélodies, de plus en plus harmonieuse…
Caliente
Illuna
Caliente
Illuna
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire