mercredi 3 décembre 2008

Que verte, était la vallée de mon bonheur...

Ma verte vallée,

Ma pulsion élaborée
Ma dépravation édulcorée
Ma passion inavouée
Ma divagation préférée
Ma punition bravée
Ma détermination assurée
Ma pénétration tatouée
Ma désespérance bafouée


De toi, je suis donc belle et bien verte
A toi, je suis donc belle et bien offerte
A toutes tes folies, belle et bien ouverte
A toutes tes nigauderies, belle et bien alerte
A toutes tes plaisanteries, belle et bien mirette
A toutes tes envies, belle et bien croquignolette
A toutes tes minauderies, belle et bien girouette
A toutes tes espiègleries, belle et bien en guinguette

Ma verte vallée,

Douce contrée des allégories et des forfanteries
Douce allée, de tes contours, anoblie, de ta substance, accomplie
Douce et larguée, par tes chairs, abasourdie, par tes vers, alanguie
Douce et envolée, par tes poésies, charmée, par tes mots, habitée
Douce et bercée, par ton ardeur, violée, par ta peur, rassurée
Douce et lovée, par ta douceur, apprivoisée, par ton bonheur, étoilée
Douce et nichée, par le creux de tes reins, brisée, par l’aveu d’un sein, intimidée
Douce et comblée, par l’amour dont tu jouis, sans détour, de la pointe du jour, cher troubadour


Ma verte endiablée, ivre de toi, jamais rassasiée, de tes belles vallonnées si joliment mordorées…

Caliente
Illuna







Aucun commentaire: