« Aux portes de l’abandon »
L’abandon, à califourchon sur la gamme et les rimes
L’abandon, de frissons en délectations, plus de frime
L’abandon, au seuil de la résurrection, au bord des cimes
L’abandon, l’illusion d’un désir sans nom, rien ne le brime
L’abandon, la dénonciation des plaisirs, la chair s’abîme
L’abandon, l’érection de notes, on s’y frotte, on s’y lime
L’abandon, la confusion d’une belle âme, si légitime
L’abandon, la contradiction des sentiments, chemins ultimes
L’abandon, la plus belle perdition de son moi intime
L’abandon, l’addiction au plaisir de jouer, intense et infime
L’abandon, la pâmoison d’un contrôle perdu, le fond de l’abîme
L’abandon, l’adoration de contrées inconnues, bellissime
L’abandon, l’adulation des sons, des instruments, quel millésime
L’abandon, l’orchestration divine, du corps et de l’espace, sublime
L’abandon, les divagations entre l’absolu et le l’obtenu, la vie l’anime…
Caliente
Illuna
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