« Ivresse, toute à la renverse, au bord de ses affolantes caresses »
en peu aussi, en mode « détresse »…
A tomber par terre
A chavirer en haute mer
A s’enliser dans la colère
A franchir toutes les frontières
A froisser tous nos hémisphères
A oser aborder tous les réfractaires
A hurler plus que jamais incendiaire
A se perdre des éternités, la tête en l’air
A saliver à ses pieds, jaillir comme un éclair
A caresser sa folle crinière, plus que d’ordinaire
A baiser, la guitare en bandoulière
A braver nos pudeurs, en être fière
A diviniser ses chairs, me sentir légère
A désirer ses contours, me rêver printanière
A chanter, divaguer aux quatre coins de la terre
A perdre la raison, quand le cœur bouffe toute raison
A finir en prison, ne plus craindre d’enfreindre les lois
A mordre mes lèvres, quand le désir étouffe de frissons
A souffrir à profusion, ne plus vaincre sa mauvaise foi
A tordre ma fièvre, quand le plaisir s’essouffle plein de déraison
A ne plus jamais toucher terre
A ne plus jamais craindre les enfers
A ne plus jamais vivre loin de sa sphère
A ne plus jamais fulminer sans ses colères
A ne plus jamais respirer les volutes d’autres cratères…
A ne plus jamais retrouver, ma petite vie d’hier…
Caliente
Illuna
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