jeudi 16 avril 2009

Paradis aux essences et aux effluves dorés...

«Chacun, ses paradis artificiels »

Les miens me font grimper aux rideaux pourtant je ne fume pas la moquette
Les miens me transportent dans des mondes parallèles, cela sans absinthe en goguette

Les miens me font perdre la tête mais pas une onde de poudre blanche dans mes narines
Les miens me rendent infantile, voir puérile ou débile cependant pas de came, ô île divine !

Les miens sont planants et interpellant mais pas besoin de piqûre dans mes veines
Les miens sont brûlants sans que de la dope n’éclabousse ou n’ébouillante ma vie, par déveine

Les miens me maintiennent en perpétuelle overdose, heureusement aucune névrose
Les miens sont pleins d’épines, de vraies roses, mais pas de plaie, ni de cruelle nécrose

Les miens sont dithyrambiques mais pas de drogue, pure et dure, bien trop critique
Les miens sont psychédéliques mais pas d’héroïne, de rasoir ou de piquouse fatidique

Les miens sont sexes et funs, « no limit » mais le « destroy » n’est que fantasmé
Les miens sont « hard » et « hot » sans que rien ne l’interdise, gentiment sublimé

Les miens sont troubles sans pour autant faire appel à du « shit » ou du crack
Les miens me font voir double mais rien d’illicite à mes délires, juste un doré mac

Les miens partent pour des voyages en « Absurdie » dont la survie n’est pas garantie
Les miens frôlent des îles enchantées, des continents interdits mais ce sont là, douces folies

Les miens n’ont pas plus de vie que ma raison n’octroie à mon cœur de petite fille
Les miens sont bruts, à l’état pur, sans fioriture, de pure ordure mais tout en pacotille

Les miens lorgnent et flirtent souvent bien trop du côté de neuf semaines et demie
Les miens parfois aussi s’aventurent sur les bords tordus du « Midnight express », de la folie

Les miens sont adultes mais licites, ni viol, ni alcool, mais parfois, ils m’échappent et je ne sais plus quoi faire, si ce n’est rougir de honte, mais ce moment d’égarement totalement assumé, j’en redemande, encore, et encore de ces nuits étoilées sur fond de lame, de ces nuits plus que branchées et toujours fondamentalement pour en pas dire vitalement dorées…

Caliente
Illuna


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