ou
« A l’ombre de sa palette dorée »
Qu’il nous en fasse voir de toutes les couleurs
N’est certes pas pour déplaire à nos cœurs rêveurs
Ni déplaisant afin d’activer quelques belles ardeurs
Surtout lorsque ce talent se distille quelque peu farceur
Comme s’il s’excusait ainsi de n’être pas qu’un noceur
Mais au milieu de ce parterre de galéjades, point d’erreur
Là, niché à la pointe de beaux jours, vit un vrai bateleur !
De la belle bleu bien glacée, férocement chaloupée
De la jolie empourprée, invitation à peine déguisée
De l’évidente beauté dorée, qui m’a emprisonnée
De la rouge sang éclaboussée, de sa liberté toute énamourée
De l’impudente sophistiquée, blanche et savourée
De la plus sombre ourlée, dans ses noirceurs, noyée
De la plus étincelante, presque outragée, jaune cendrée
De la folle orangée, vrai dérangée, hurlée et violentée
De la terre de sienne brûlée à la vanille la plus assoiffée
De l’aube en promesse à la verdure à peine dévoilée
Des eaux turquoise surgies de rêves aux îles ensoleillées
Des cendres à peine grisées à ses cimes enfiévrées
Des folles espérances débridées à ses courbes mordorées
Que d’arc-en-ciel, que de feu d’artifice
Pour ainsi nous exposer son œuvre, son édifice
Pour ainsi nous imploser ses manœuvres, ses maléfices
Pour ainsi nous exploser ses couleuvres, ses précipices
Pour ainsi s’imposer à nos chairs, telle une putain, une séductrice
Pour ainsi nous bousculer tous nos orifices et nous maintenir jour après jour en adoratrice
Caliente
Illuna
Pour ainsi nous exposer son œuvre, son édifice
Pour ainsi nous imploser ses manœuvres, ses maléfices
Pour ainsi nous exploser ses couleuvres, ses précipices
Pour ainsi s’imposer à nos chairs, telle une putain, une séductrice
Pour ainsi nous bousculer tous nos orifices et nous maintenir jour après jour en adoratrice
Caliente
Illuna
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