dimanche 12 avril 2009

Surtout, ne change rien à ton univers doré...

« Docteur Jekyll et Mister Hyde »
ou
« Artiste jamais sage, que j’aime aussi, homme sauvage »
ou
« Tout l’or du monde sur scène et pas un kopec dans la vie »


Julien sur scène, un présent des dieux
Julien sur scène, un regard bien malicieux
Julien sur scène, un hommage au délicieux
Julien sur scène, un rouage d’irrévérencieux
Julien sur scène, un soleil, les jours pluvieux
Julien sur scène, un artiste fou et « ensorceleux »

Julien à la ville, cherche parfois son sourire
Julien à la ville, de trop l’aimer, doit nous maudire
Julien à la ville, parfois réfugié dans sa bulle, triste sire
Julien à la ville, ne sachant un simple merci, bien le dire
Julien à la ville, n’osant, ne voulant, s’essayant à interdire
Julien à la ville, le droit à ne pas capter bien, tous nos désirs

Julien, créateur de génie, musicien de folie, chanteur mélancolie, auteur en «Absurdie »
Mais aussi parfois, paradoxe, prisonnier de ses propres intox…
Julien, tuant de lui, nos envies, nous éloignant d’un simple revers, brisant nos rêves, au pied de sa vie

Julien, artiste libre, sans complexe, sans réelle limite, ce qui nous enchante
Julien, homme libre (ou qui le veut) et qui parfois sous nos assauts, déchante…

Julien, qui bouscule, qui manipule, qui ondule, qui affabule, qui déambule, qui « éjacule »
Mais aussi souvent qui nous refuse le droit de réponse, hors concert,
Julien, qui recule, qui spécule, qui régule, qui quelque peu, ridicule, nous laisse quelque peu incrédule

Julien qui allume des incendies mais qui pertinemment sait comment d’une simple ignorance, les éteindre
Julien qui sur scène donne tout de lui mais qui de sa vie, nous ferme très sagement les portes et refuse ainsi de trop nous étreindre…

Julien, qui parfois brûle ainsi les espérances et les attentes secrètes de certaines…
Julien, qui ne sera jamais notre ami, notre complice, notre frère, notre concubin, notre amant, notre enfant mais qui à jamais sera notre désir le plus fou, le plus vif, à fleur de peau, tel que nous a mis dans un état « horribilis », le tout beau !

Caliente
Illuna

Petite précision, à mon niveau, qu’il ne change rien, je l’aime ainsi, qu’il reste à jamais un artiste et un homme libre, libre de ses choix, libre de ses mouvements, libre de ses rejets (les mauvais jours nourrissent souvent les bons, l’un ne va parfois pas sans l’autre), libre de ses faveurs (oh, injustice quand tu nous brises le cœur), libre de ses gestes (limites affolantes mais qui n’en redemande), libre de nous « enculer » si cette galéjade le fait rire, alors qu’il puisse rire encore de très longues années (euh, il a bien droit comme tous à son quota de débilité, non ?), libre de nous déplaire pour mieux nous reconquérir un peu plus tard, libre de nous emmerder (même si cela fait parfois très mal), libre mais l’aimerions-nous vraiment autant s’il était quelque peu différent ?
Le débat fait sans doute rage en chacune de nous mais l’absence de réponse a aussi bien du charme dans l’argumentation du choix de ses armes…

L’absence de réponse est un état que j’ai dû apprendre à accepter, cela titillait parfois férocement mes neurones, ma logique et mon bon sens mais aujourd’hui après une longue et âpre lutte entre mon instinct et mon savoir, j’ai appris à me délecter du fil suspendu d’une non-réponse ou de pas de réponse, tout simplement… le chemin a été épuisant mais l’orée qui m’a accueillie à la fin d’une très longue nuit, était somptueuse et si lumineuse que je me suis plongée à gorge déployée… et j’ai cessé de combattre, j’ai cessé de vouloir une réponse, j’ai accepté l’imaginaire fabuleux du silence, de l’absence… comme lorsque je tends une main fébrile dans le noir complice et que je peux presque sentir la présence de l’être aimé…

Parfois le « rêver » et le « penser » ont bien plus d’impact sur nos vies que le simple vécu, parce que ce nous vivons est parfois si intense que d’y penser nous fait offense ou souffrance alors que la féerie nous aide à pleinement accepter ce qui dans notre quotidien sera au final, inéluctable…


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